Tout sur remboursement

Le conseil général de l'Institut national d'assurance maladie invalidité (Inami) et le cabinet du ministre de la Santé Franck Vandenbroucke ont présenté une feuille de route proposant 52 actions visant à moderniser le remboursement des médicaments. Ces mesures accélèreront l'accès, pour les patients, à des remèdes prometteurs, et renforceront le suivi des preuves sur la réelle valeur ajoutée des médicaments.

Le médicament Avastin devrait enfin faire l'objet d'un remboursement en Belgique dans le courant de cette année, a indiqué le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) en commission Santé de la Chambre.

Pacemakers et défibrillateurs bénéficient parfois d'un monitoring à distance, pour lequel aucun remboursement n'est prévu. Et pourtant, cette technologie de télémédecine s'avère aussi sûre et efficace qu'un suivi classique par visites à l'hôpital, estime le Centre fédéral d'Expertise des Soins de santé (KCE).

Environ 27.000 contribuables ont bénéficié à tort d'une réduction d'impôts les trois dernières années en raison d'une erreur de l'administration fiscale. Tous ont été invalides à un certain moment, mais le service d'imposition les a considérés à tort comme en incapacité de manière permanente, rapporte Het Nieuwsblad citant le SPF Finances.

Les preuves scientifiques de l'efficacité de certains implants auditifs sophistiqués ne suffisent pas à élargir leurs critères de remboursement actuels, ressort-il d'une étude commandée par l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami). Des données supplémentaires sont nécessaires.

Si vous avez accepté un bon à valoir de votre voyagiste, il convient de bien vérifier la date à laquelle vous avez reçu ce bon. Et pour cause, les personnes qui ont reçu un voucher avant le 19 juin sont protégées par une assurance contre l'insolvabilité éventuelle du tour opérateur alors que celles qui ont accepté un bon après cette date ne le sont pas.

La reconstruction mammaire par tissu autologue sera mieux remboursée en vertu d'un accord dégagé lundi soir au sein de la Commission nationale médico-mutualiste. En outre, les suppléments dits d'esthétique sont absolument interdits et la contribution personnelle du patient est revue à la baisse, assure l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).