Tout sur parkinson

La maladie de Parkinson est actuellement la maladie du cerveau qui connaît la croissance la plus rapide et qui touche déjà quelque 35.000 personnes dans notre pays. De nouvelles études montrent qu'un exercice physique suffisant (et continu) a un impact positif sur l'ensemble des symptômes et la qualité de vie.

La maladie de Parkinson est, avec celle d'Alzheimer, l'une des principales pathologies à frapper le cerveau. Mais on ignore encore largement ce qui provoque ce mal insidieux au fil duquel le patient perd peu à peu ses capacités de mouvement.

Un lien possible entre les altérations cérébrales dont souffrent les malades de Parkinson et un mécanisme qui assure l'efficacité des mouvements volontaires chez les sujets sains a été découvert pour la première par des scientifiques de l'UCLouvain, annonce l'université dans un communiqué. Il s'agit d'une nouvelle piste pour expliquer l'impossibilité d'exécuter des mouvements rapidement chez les sujets Parkinsoniens.

Dans notre pays, on estime qu'environ 40.000 personnes vivent avec la maladie de Parkinson. Aujourd'hui, c'est l'un des troubles neurologiques dont la croissance est la plus rapide. Les traitements de cette maladie complexe sont de plus en plus efficaces. Selon une étude récente, bouger semble être véritablement crucial pour ralentir le processus de la maladie.

Une équipe de recherche de l'UCLouvain a mis en avant la fonction de l'enzyme PARK7, qui semble jouer un rôle dans le développement de la maladie de Parkinson. Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements, "qui cibleraient l'origine de cette maladie neurodégénérative plutôt que ses symptômes", annonce lundi l'établissement dans un communiqué.

Il est souvent difficile de diagnostiquer la maladie de Parkinson à un stade précoce car les symptômes sont légers et peu spécifiques. De nouvelles recherches ont porté sur un biomarqueur cutané qui semble prometteur non seulement pour poser le diagnostic mais aussi pour suivre l'évolution de la maladie.

Une recherche de l'équipe du professeur Patrik Verstreken (KU Leuven) a démontré que le mauvais traitement du stress au sein du cerveau peut provoquer la maladie de Parkinson. Sur base des observations, les chercheurs espèrent pouvoir découvrir comment la communication du cerveau peut être restaurée. Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue "Neuron".