Tout sur cancer du sein

Une équipe internationale de chercheurs a réussi à mettre au point un moyen de mieux prévenir la progression d'un éventuel stade préliminaire du cancer du sein vers un cancer du sein invasif, annonce dans un communiqué l'Institut flamand de biotechnologie (VIB) qui a collaboré à l'enquête.

Dans notre pays, toutes les femmes âgées de 50 à 69 ans reçoivent tous les deux ans une invitation au dépistage du cancer du sein. Mais tout le monde ne court pas le même risque. Notamment les femmes avec un tissu mammaire dense, qui sont souvent dépistées plus tardivement. D'où l'intérêt grandissant pour une approche plus personnalisée.

Le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) propose d'assouplir les conditions du droit à l'oubli dont bénéficient auprès des compagnies d'assurance les personnes ayant, par le passé, souffert d'un cancer du sein. Certains délais d'attente avant de pouvoir s'assurer devraient être raccourcis de 10 à un an, plaide-t-il dans un rapport.

Les patientes atteintes d'un cancer du sein qui doivent subir une radiothérapie la reçoivent presque toujours en position couchée sur le dos. Une recherche belge révolutionnaire a maintenant montré que ce traitement peut être effectué de manière plus sûre et plus efficace en position crawl (sur le ventre, une main tendue au-dessus de la tête). Cette nouvelle technique peut sauver 20 vies par an et prévenir de graves crises cardiaques et des lésions pulmonaires.

Le cancer du sein engendre des frais encore trop importants pour les patientes, alors qu'une femme sur neuf en Belgique y sera confrontée avant ses 75 ans, révèle une étude de la mutualité Solidaris. Le pays compte le taux d'incidence le plus élevé au monde.

Aujourd'hui, toutes les femmes de plus de 50 ans ont la possibilité de se soumettre à un dépistage du cancer du sein tous les deux ans. Mais bientôt, pour une femme, cela pourrait devenir un événement quadriennal, tandis qu'une autre sera contrôlée plusieurs fois par an. Après tout, tout le monde ne court pas le même risque. En cartographiant ces différences, nous pouvons évoluer vers un dépistage plus personnalisé.

Une dizaine de centres hospitaliers belges vont participer à une nouvelle étude clinique internationale, My PeBS, visant à évaluer les bénéfices d'un dépistage du cancer du sein personnalisé dont la fréquence et les modalités seront adaptées au risque individuel de chaque femme, a indiqué lundi l'Institut Jules Bordet. 85.000 femmes volontaires âgées de 40 à 70 ans et n'ayant jamais eu de cancer du sein sont appelées à participer.

La reprise du travail après un cancer du sein est une étape importante à tous points de vue ; elle mérite beaucoup d'attention et de soutien. En effet, la réintégration se passe rarement sans problème. Il est crucial que les patientes soient bien informées à ce sujet dès le début du traitement. Outre la famille, l'employeur et les collègues, les prestataires de soins jouent aussi un rôle important à cet égard.

Une étude de l'Institut Jules Bordet a permis de dégager que les résultats d'une chirurgie des métastases hépatiques du cancer du sein différaient en fonction du type de microstructures des métastases. Elle permettra aux oncologues de sélectionner les patientes qui bénéficieront à long terme d'un traitement chirurgical, se réjouissent les chercheurs.

Une femme sur neuf fera partie des 11.000 personnes qui ont un cancer du sein chaque année en moyenne en Belgique, a indiqué la Fondation contre le Cancer dans un communiqué publié à l'occasion du début d'Octobre rose. La campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche durera tout le mois.

Le mois d'octobre est placé sous le signe de la lutte contre le cancer du sein. La sensibilisation passe aussi par une meilleure connaissance des seins. Voici six questions et réponses pour vous aider à y voir plus clair.

La reconstruction mammaire par tissu autologue sera mieux remboursée en vertu d'un accord dégagé lundi soir au sein de la Commission nationale médico-mutualiste. En outre, les suppléments dits d'esthétique sont absolument interdits et la contribution personnelle du patient est revue à la baisse, assure l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).