Anne Vanderdonckt

Un nouveau monde, une nouvelle maquette

Anne Vanderdonckt
Anne Vanderdonckt Directrice de la rédaction

Anne Vanderdonckt observe la société, ses évolutions, ses progrès, ses incohérences. Partage ses doutes, ses interrogations, ses enthousiasmes. Quand elle se moque, ce n’est jamais que d’elle-même.

Il y a un peu plus de deux ans, je me lamentais de ce que les pièces de ma voiture accidentée n’arrivaient pas... de Chine. Ah oui, cette histoire de coronavirus...

On a parfois du mal à se souvenir d’une date. Mais les événements, eux, ponctuent notre vie à la façon des post-it qu’on cale sur le dessus d’une page de cahier pour indiquer que, là, est inscrit quelque chose d’important. Il y a deux ans, donc, la pandémie nous imposait une nouvelle manière de vivre. Mais on ignorait qu’en installant nos ordinateurs professionnels à la maison, notre façon de travailler, notre rapport au travail, nos relations avec les autres comme nos rêves et exigences liés à notre habitat, voire les priorités à poser dans notre vie en seraient durablement chamboulés.

Qui eût cru, en plus, qu’on n’en croirait pas nos yeux en ouvrant nos faramineuses factures de gaz. Gaz qui il y a quelques mois encore était considéré comme un must. Qu’on se poserait des questions insolubles à l’heure du choix d’une auto. Qu’une pluie un peu forte nous ferait craindre de nouvelles inondations. Que la culture woke et la cancel culture donneraient le pouvoir à toute une série de minorités militantes de nous rééduquer, entre autres par le langage. Quand vous pensez que le remake Disney de Blanche Neige et les 7 nains se fera... sans les nains, il y a de quoi avaler sa pomme de travers. Et maintenant l’Ukraine... Bref, la société est secouée par une franche tempête et ça ne rigole plus guère ces derniers temps.

D’où le besoin, impératif, de se rendre la vie plus belle. Spontanément, sans analyser trop pourquoi, on a soudain envie de couleurs dans notre intérieur et dans notre garde-robe. La tendance du minimalisme s’est muée en maximalisme. Accumulations, strass, paillettes et color block. Changement à 360 degrés.

C’est tout cela qui nous a poussé à changer la maquette de ce Plus Magazine qui arrive en même temps que le printemps. Vous constaterez que les couleurs sont revenues en force, plus franches, collant aux aspirations de l’époque. Fraîches et joyeuses. Vous rencontrerez aussi énormément de sphères, de ronds, de boules. Leur rôle consiste bien sûr à baliser, guider la lecture, relancer l’intérêt, mais sans aspérité, elles apportent en plus toute la douceur dont nous avons plus que jamais besoin. Sans oublier un petit côté espiègle et gourmand qui nous plaît bien.

Nous avons aussi pris en compte vos remarques sur la lisibilité et avons adopté une police de caractère à la fois contemporaine et confortable. Le contenu, lui, reste fidèle à lui-même avec les mêmes rubriques qui ont fait leurs preuves et présentent l’avantage de pouvoir répondre à tous nos questionnements et préoccupations, d’offrir un maximum de pistes positives, de solutions, une mine d’inspiration pour profiter de la vie et s’inscrire dans l’air du temps.

Bonne et joyeuse lecture!

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