Un compliment par jour !

Et si on se donnait la permission d’être ce qu’on est ? Le regard des autres sur nous s’en trouverait aussi modifié.

Comment s’habiller quand on est petite ? Cette production de mode, nous l’avons faite non pas dans l’idée  » comment paraître plus grande  » mais  » comment se mettre bien en valeur dans sa peau de petite en évitant de tasser sa silhouette  » alors que la mode crée pour de longues tiges.

Le premier conseil auquel on s’attend dans ce genre d’article, c’est  » portez des talons « . Ce conseil, on ne l’a pas donné. Car se jucher sur 10 cm, outre que ce n’est pas ce qu’on a trouvé de meilleur pour le dos, c’est prendre le risque de déséquilibrer sa silhouette et de, justement, mettre l’accent sur une caractéristique de taille qui n’est pas un défaut. Alors, pourquoi pas carrément des ballerines ? Pourquoi ne pas assumer. Pourquoi ne pas s’assumer ?

Les petites qui aimeraient être plus grandes. Les brunes qui

auraient préféré être blondes. Les mincissimes qui rêvent d’être

pulpeuses.... Et quoi qu’on s’imagine, on peut traduire cela très facilement au masculin... D’où nous vient cette propension à vouloir être autre que ce qu’on est ?

Cela se passait le jour de la rentrée des classes dans le secondaire. J’avais 12 ans et je n’avais pas encore franchi le seuil de ma nouvelle école qu’un garçon s’esclaffait :  » T’as vu celle-là ? Elle a des tire-bouchons sur la tête !  » Cela commençait bien... Regardez ma photo, tant d’années plus tard : je suis devenue la reine du lissage et une encyclopédie vivante des produits de coiffage. Derrière l’image, il y a toujours  » la petite fille qui avait des tire-bouchons sur la tête « ...

On sait les enfants cruels. Mais la petite phrase assassine, celle qui fait basculer l’estime de soi peut venir des êtres les plus aimants, d’un enseignant, d’une maman ou d’un papa attentionnés qui lâchent distraitement une réflexion qui fait mal. C’est la vie, et comme on le dit si joliment chez nous :  » il faut savoir là contre « . Mais les juges les plus sévères, c’est finalement... nous-mêmes. Que de croyances toxiques ne s’inflige-t-on pas, poussés par une société de plus en plus formatée ? Et si on se disait juste qu’on est unique ? Et si on se donnait la permission d’être ce qu’on est ? Le regard des autres sur nous s’en trouverait aussi modifié. C’est un cercle vicieux positif : la sérénité entraîne la sympathie. Chaque jour, repensez-y, faites-vous un compliment. Parce que vous êtes formidable !

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