Un Belge sur sept a des difficultés à finir le mois

Environ un Belge sur sept (14,1%) a trouvé difficile, voire très difficile de joindre les deux bouts au cours des trois premiers mois de cette année. Quelque 26,6% ont ressenti cette période comme « plutôt difficile » au même égard, révèle une enquête de l’office statistique belge Statbel.

Les chiffres sont à peu près les mêmes qu’au trimestre précédent, celui de fin 2021 (13,9%). Les chiffres régionaux n’évoluent pas beaucoup non plus. En Région bruxelloise, 20,7% disent désormais qu’il est (très) difficile de joindre les deux bouts, en Wallonie c’est 18,5%, en Flandre c’est 10,4%.

Cependant, près d’un Belge sur cinq (19,4%) déclare avoir un revenu de ménage disponible plus élevé qu’un an plus tôt. Dans plus de deux cas sur trois, cette augmentation est attribuée à l’indexation. Parmi les actifs, 23,7% ont vu leur revenu disponible augmenter.

Sentiment de solitude

L’étude montre encore que 8,7 % des Belges se sentent toujours ou habituellement seuls. Les sentiments de solitude sont principalement rapportés par la partie la plus âgée de la population (65 à 74 ans).

Les fluctuations dans ce domaine sont frappantes chez les jeunes. Au troisième trimestre de 2021, 4,8 % des 16 à 24 ans avaient toujours ou habituellement un sentiment de solitude. Trois mois plus tard, lorsque des mesures sanitaires plus strictes étaient à nouveau en place, ce pourcentage remontait à 12,7 %. Au cours du premier trimestre de cette année, 5,6 % des jeunes ont indiqué qu’ils se sentaient toujours ou souvent seuls.

Les résultats sont issus de l’enquête sur le bien-être personnel et les conditions de vie des Belges âgés de 16 à 74 ans. L’enquête est menée à la demande de l’office statistique européen Eurostat, dans l’idée d’analyser la reprise sociale en période de pandémie.

Contenu partenaire