© P.G.

Philippe Bourleau sculpte le sable.

Des gens comme vous et nous parlent de leur passion.

 » Il y a vingt ans, sur une plage, j’ai remarqué un septuagénaire qui façonnait un chien à partir de sable. Epaté, je lui ai demandé de me montrer comment il faisait et il m’a transmis le virus « , se souvient l’Enghiennois Philippe Bourleau, 54 ans. Depuis, ce directeur technique partage sa passion en été lors de festivals et pendant ses vacances à Westende.

 » A mon tour, j’ai voulu multiplier le grain de sable et j’ai transmis ma passion à ma fille, 14 ans, à ma femme et sa collègue. Vers 2000, nous avons créé le site internet Sculpture Westende où nous publions les photos de nos oeuvres. On m’y a repéré et j’ai commencé à être invité à des événements comme Bruxelles-les-Bains pour réaliser des ateliers sculpture. Et durant mes vacances sur la plage de Westende, j’initie les enfants, accompagnés d’un adulte, gratuitement, pour le plaisir de partager. Il faut juste des mains, une pelle et un petit couteau en plastique pour réaliser des merveilles !

La première séance de quarante minutes consiste à réaliser une tortue. L’exercice suivant, c’est un dauphin puis un dinosaure. Je passe entre les réalisations et je corrige en expliquant. En même temps, j’essaye de faire, à côté d’eux, des sculptures toujours plus difficiles, souvent à partir de photos ou mieux de jouets d’enfants : certaines me prennent 3 h de travail ! Le plus dur c’est de laisser nos oeuvres sur place, au sort de la mer...

Mais si la sculpture est éphémère, le souvenir du contact humain reste. Je me suis d’ailleurs fait de très bons amis via cette activité. Et quel plaisir de voir le sourire des enfants et la complicité qu’ils ont avec leurs parents. Quand je sculpte, je suis dans un autre monde, un havre de paix. Avec de la volonté, tout le monde est capable de sculpter le sable. Mon rêve serait d’entrer dans le Guinness Book en créant, en une fois, environ 200 tortues de sable ! « 

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