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Pairi Daiza s’engage dans un projet de recherche d’un vaccin contre l’herpès de l’éléphant

La fondation du parc animalier belge Pairi Daiza a annoncé lundi s’engager dans un projet de recherche pour trouver un vaccin contre l’herpès de l’éléphant, une maladie fulgurante et le plus souvent mortelle pour les jeunes éléphants d’Asie, une espèce dont le parc accueille le plus grand groupe en Europe. Pairi Daiza s’engage donc aux côtés de la start-up française Vaxinano afin de développer un vaccin.

L’herpès est l’une des plus grandes causes de mortalité infantile chez les éléphants d’Asie. « Il provoque une maladie hémorragique aigüe, se traduisant notamment par des oedèmes et des hémorragies internes », explique le parc dans un communiqué de presse. « Les jeunes éléphants d’Asie perdent la vie dans plus de 80% des cas et ce en quelques heures ou quelques jours à peine ».

À l’heure actuelle, aucun traitement ne peut garantir la guérison de l’animal et seul un traitement de soutien peut s’avérer salvateur dans les cas les plus favorables, s’il est administré rapidement. La jeune éléphante Amithi, résidente de Pairi Daiza, a notamment pu être sauvée grâce, entre autres, a une transfusion de plasma. Après avoir mis en place un laboratoire de diagnostic de l’herpès de l’éléphant en Belgique, Pairi Daiza veut à présent passer à l’étape suivante : la mise au point d’un vaccin.

Qualifié par le parc « d’outil de choix », ce vaccin pourrait jouer un rôle déterminant dans la protection des éléphants d’Asie, une espèce classée « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). La Pairi Daiza Foundation va donc contribuer à un projet de recherche, mené par la société spécialisée en biotechnologie Vaxinano. Cette dernière avait précédemment déjà collaboré avec le parc lors d’une campagne de vaccination des primates contre la toxoplasmose.

La contribution s’élèvera à 75.000 euros. Concrètement, elle permettra de « financer le développement de composants du potentiel vaccin et de contribuer à des analyses visant à déterminer comment le système immunitaire des éléphants y réagit ». Le processus se déroulera dans les laboratoires de Vaxinano ainsi que dans l’enceinte de Pairi Daiza. « Le chemin est encore long avant d’aboutir mais l’espoir est grand pour les éléphants d’Asie », conclut le parc.

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