Maître Renard se promène en ville

Le nombre d’animaux sauvages signalés dans les villes augmente. Mais la probabilité d’y croiser un blaireau ou un castor est minime. Par contre, le renard est devenu un vrai citadin. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, la population de rouquins rusés a cru depuis les années 1970.

« Vous êtes sur le territoire d’un renard, partout dans Bruxelles. Il y en a davantage dans les quartiers avec des espaces verts et des jardins, surtout au sud-est de la Région, précise Olivier Beck de Bruxelles Environnement. Si cet omnivore peut s’acclimater dans une ville, c’est parce qu’il a adapté son comportement. Le renard cherche de la nourriture dans les poubelles et les tas de compost, et ne craint plus l’être humain. »

Ceux et celles qui veulent apercevoir un renard, doivent sortir au crépuscule ou la nuit. Il réagit un peu comme un chat et peut vous fixer quelques secondes avant de poursuivre sa route. « Les gens se sentent mal à l’aise lorsqu’ils tombent nez à nez avec un animal sauvage. Mais les incidents signalés avec des renards sont très peu nombreux. Et il s’agit toujours d’animaux qui semblent affaiblis ou blessés et veulent s’échapper quand vous voulez les aider. Nous recommandons d’appeler la protection des animaux ou les pompiers si vous voyez un renard en détresse. »

Il n’y a pas lieu de s’inquiéter des maladies pour les humains et les animaux domestiques. Depuis 2001, la rage est éradiquée en Belgique et les animaux sont régulièrement soumis à des tests de dépistage. S’il y en a bien un qui doit être inquiet, c’est le renard. Le renard bruxellois ne vivrait que 2 ans, alors que sa moyenne d’âge en pleine nature avoisine les 10 à 15 ans. Principale cause de mortalité: les collisions avec les voitures.

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