Les routes belges toujours plus congestionnées

Le trafic routier en Belgique aura été relativement difficile en 2019. D’après les résultats du TomTom Traffic Index, les cinq villes belges les plus encombrées l’an dernier l’étaient encore plus que l’année précédente. La ville de Mons, dont le taux de congestion a presque doublé en un an, se hisse de manière surprenante à la deuxième place du classement belge.

Le TomTom Traffic Index rend compte depuis 10 ans de l’état du trafic routier de 416 villes réparties dans 57 pays. L’édition 2019 de ce rapport montre une augmentation générale de 1% en Belgique, portant le taux moyen à 30%. Une moyenne qui cache des variations plus ou moins importantes selon les villes du pays.

Le trio de tête du classement ne montre que des taux en augmentation. Bruxelles, ville la plus embouteillée du pays, présentait l’année dernière un niveau de congestion de 38% (+1%), ce qui signifie que les trajets dans la capitale sont en moyenne 38% plus longs que si les rues n’étaient pas encombrées. Rapporté à un trajet d’une durée normale d’une demi-heure, les automobilistes mettent 11 à 12 minutes supplémentaires à rejoindre leur destination. Aux heures de pointe, les trajets peuvent durer jusqu’à 77% plus longtemps, particulièrement sur les grands axes que sont la rue de la Loi et la rue du Trône.

Mons, en deuxième position avec 34%, a subi une impressionnante augmentation en 2019 puisque son taux de congestion n’était que de 18% l’année précédente. Le rapport explique cette hausse par les embarras causés par d’importants travaux sur la proche autoroute E42. Anvers conclut le top avec 32% de congestion, en augmentation de 1%.

À l’inverse, d’autres villes ont vu leur situation s’améliorer en 2019: Louvain (20%), Namur (19%) et Courtrai (15%) présentent des taux d’encombrement en baisse, avec notamment une diminution notable de 10% pour la capitale wallonne.

Avec ses 30%, la Belgique se situe entre la France (34%) d’une part et l’Allemagne (27%) et les Pays-Bas (24%) d’autre part. Au niveau mondial, la ville indienne de Bangalore et la capitale philippine Manille occupent les deux premières places avec un score de 71%. La densité routière a augmenté sur les 10 dernières années. Sur les 416 villes étudiées, seules 63 ont fait preuve d’une diminution notable du trafic routier, indique le rapport.

Contenu partenaire