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Les chiens aussi souffrent d’arthrose

Saviez-vous que 70% des chiens de plus de 8 ans souffrent d’arthrose et seulement 23% d’entre eux sont diagnostiqués et soignés?

L’arthrose est due à la destruction irréversible et progressive du cartilage articulaire. Elle peut être secondaire au vieillissement, à un traumatisme ou à une anomalie génétique. Le surpoids et une activité physique trop intense sont des facteurs aggravants. Pour repérer les premiers signes de la douleur chez votre compagnon, observez-le. Il est raide en se levant, ralentit en promenade, boite, ne sait plus sauter, se lèche compulsivement? La douleur ayant un impact sur son équilibre psychologique, il n’est pas rare d’observer des réactions d’agressivité, de tristesse, d’anxiété, une perte d’appétit.

La prise en charge de la douleur arthrosique est multiple. Il sera important d’aménager son lieu de vie afin d’augmenter son confort et de faciliter ses déplacements. Evitez le surpoids avec un régime enrichi en compléments alimentaires chondroprotecteurs. L’idéal serait de maintenir un exercice physique régulier avec plusieurs petites promenades quotidiennes.

La prise en charge de la douleur est multiple.

Je conseille aussi des séances de physiothérapie et/ou d’hydrothérapie qui permettent de remuscler le chien et l’assouplir. Des massages et des étirements pourront être réalisés à la maison. Ainsi que des séances de laser pour ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. L’ostéopathie et l’acupuncture peuvent également soulager.

Des anti-inflammatoires non stéroïdiens mais aussi d’autres médicaments (gabapentine, morphiniques...) permettent de limiter la douleur. Il existe des anti-inflammatoires de dernière génération bien tolérés sur le long terme. Un nouveau traitement contenant des anticorps monoclonaux a vu le jour récemment. A raison d’une injection par mois, il donne de bons résultats sans effets secondaires pour le foie et les reins. Il est aussi possible de réaliser des injections intra-articulaires de plasma riche en plaquettes qui réduisent l’inflammation. La chirurgie reste un recours possible dans certains cas...

Merci à Valérie Ladade, vétérinaire, pour ses conseils.

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