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Le rhume des foins peut constituer un réel danger au volant

Yeux larmoyants et gonflés, éternuements fréquents,... Les symptômes du rhume des foins, en plus d’être dérangeants au quotidien, peuvent constituer un danger au volant, rappelle l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Selon une étude, un rhume des foins non traité aurait le même effet au volant que deux ou trois verres d’alcool.

« Lorsque nous éternuons, nous fermons les yeux pendant un bref instant. Ce mécanisme réflexe est impossible à éviter, et peut ‘aveugler’ le conducteur en moyenne pendant 3 secondes, l’empêchant ainsi de voir la route et de réagir sur une distance d’environ 100 mètres à 120 km/h », souligne l’AWSR. En outre, le rhume des foins perturbe le sommeil et peut augmenter le risque de somnolence lors de la conduite.

Par ailleurs, les antihistaminiques prescrits peuvent également provoquer de la somnolence, des étourdissements et de l’inattention, des effets susceptibles d’augmenter le risque d’accident.

Selon l’AWSR, en Wallonie, un conducteur sur cinq dit avoir pris le volant « au moins une fois au cours de l’année après avoir consommé des antihistaminiques ou des médicaments contre la grippe ou le rhume », alors que le risque d’accident est cinq fois plus élevé sous influence de médicaments.

Quelques recommandations

Avant de prendre la route, l’Agence conseille aux personnes concernées

  • de s’informer sur les effets du traitement médical,
  • de faire régulièrement changer le filtre à pollen du véhicule,
  • de demander, lors de l’entretien du véhicule, de nettoyer le circuit de climatisation et d’aération de l’habitacle,
  • d’aspirer régulièrement le véhicule,
  • de garder les fenêtres de la voiture fermées,
  • de porter des lunettes,
  • d’éviter les emplacements de parking à fortes concentrations de pollens.

En Belgique, on estime qu’une personne sur six souffre du rhume des foins.

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