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L’IBSR change de nom et invite les usagers de vélos électriques à la prudence

Si l’IBSR change de nom en devenant l’Institut VIAS et élargit ses compétences à la sécurité au sens large, la sécurité routière reste sa principale préoccupation. Et notamment, celle des usagers de vélos électriques, de plus en plus nombreux, alors que la vitesse et le poids de ces vélos peuvent être fatals aux cyclistes.

Les gens reviennent de plus en plus au vélo grâce à l’assistance électrique, mais ils doivent être prudents et s’y (re)mettre progressivement s’ils n’ont pas l’habitude de la conduite en tant que cycliste. Benoît Godart, le porte-parole de l’Institut VIAS, conseille « de s’entraîner d’abord là où il n’y a pas trop de circulation, comme sur un Ravel en Wallonie ou le long du canal à Bruxelles, et de porter un casque. » De plus, attention aux ouvertures de portières de voiture en ville. Une enquête commandée par la Région bruxelloise révèle que c’est la principale cause d’accident pour les cyclistes bruxellois.

Depuis la création de l’IBSR, le nombre de tués sur la route a été divisé en trois (1951 en 1986 ; 637 en 2016). Les statistiques des plus de 60 ans sont en plus légère baisse. L’Institut VIAS continuera à analyser le comportement sur la route des Belges. 30.000 Belges ont été consultés sur leurs habitudes dans leurs déplacements en 2016. Les résultats de cette enquête, réalisée en collaboration avec le SPF Mobilité, seront tous connus au courant de 2018. Mais on peut déjà dire que la voiture perd du terrain dans les déplacements domicile-travail (71% en 2010 ; 56% en 2016). Et si la voiture est beaucoup moins utilisée dans les déplacements courts (entre 1km et 2km), elle l’est tout de même toujours dans près d’un cas sur trois.

Avec ce changement de nom, l’Institut intègre dans ses compétences la sécurité au sens large. Un projet, en collaboration avec Securitas, commence le 15 septembre à Schaerbeek en Région Bruxelloise sur l’évaluation de la sécurité des bâtiments publics de la commune. Services communaux, écoles, crèches, bibliothèques et halls sportifs, au total 48 bâtiments de la commune seront passés au crible. Cette demande fait suite aux attentats vécus ces derniers mois et au sentiment d’insécurité qui s’est installé depuis.

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