"La réduction du trafic a un impact non négligeable sur la survie de ces animaux", analyse Jean-Sébastien Rousseau-Piot, de Natagora. "C'est d'autant plus spectaculaire que nous sommes en pleine période de dispersion des jeunes individus qui quittent leurs parents pour trouver un territoire".

Il indique que la survie des jeunes de cette génération "se remarquera dans les prochains mois mais pourrait aussi avoir des répercussions positives à plus long terme sur les espèces".

Si les renards, les blaireaux et les écureuils ne font pas spécialement partie des espèces en danger, la situation est différente pour les hérissons qui sont nombreux à finir leur vie écrasés sur les routes. "La diminution du trafic pendant ces quelques semaines fera du bien à cette espèce, qui souffre aussi de la pollution et des pesticides".

Du côté des abeilles, Natagora n'est pas convaincu qu'elles bénéficieront d'un effet positif dû au confinement.

"La réduction du trafic a un impact non négligeable sur la survie de ces animaux", analyse Jean-Sébastien Rousseau-Piot, de Natagora. "C'est d'autant plus spectaculaire que nous sommes en pleine période de dispersion des jeunes individus qui quittent leurs parents pour trouver un territoire". Il indique que la survie des jeunes de cette génération "se remarquera dans les prochains mois mais pourrait aussi avoir des répercussions positives à plus long terme sur les espèces". Si les renards, les blaireaux et les écureuils ne font pas spécialement partie des espèces en danger, la situation est différente pour les hérissons qui sont nombreux à finir leur vie écrasés sur les routes. "La diminution du trafic pendant ces quelques semaines fera du bien à cette espèce, qui souffre aussi de la pollution et des pesticides". Du côté des abeilles, Natagora n'est pas convaincu qu'elles bénéficieront d'un effet positif dû au confinement.