Seuls 25 à 35% restent pleinement convaincus de la nécessité de ces mesures, ressort-il du baromètre de motivation de l'Université de Gand (UGent). Une "situation inquiétante", selon les chercheurs, car des chiffres similaires dans le passé se sont révélés être le signe avant-coureur d'une augmentation des infections, des hospitalisations et des décès.
La motivation de la population n'a fait que diminuer entre la mi-janvier et la semaine dernière. Les chercheurs mettent en garde contre ce coup de cafard. "La situation est très différente de celle d'après le premier confinement, qui avait débouché sur un bel été apportant une certaine liberté", notent-ils.
Pendant le deuxième confinement, jusqu'à la mi-janvier, 50 à 67% de la population soutenait les mesures. Le bien-être semble aujourd'hui soumis à une pression accrue.
La perception du risque, qui indique le sérieux avec lequel les gens appréhendent le danger de la pandémie, a également fortement diminué.
Les chercheurs fustigent par ailleurs la décision de rouvrir les métiers de contact. Cette décision, "par laquelle le gouvernement a renoncé à ses propres objectifs épidémiologiques, marque le début de la fin", est-il écrit dans leur rapport.
La baisse s'est néanmoins arrêtée durant le week-end. Toutefois, les chercheurs avertissent que le délai que s'est accordé le comité de concertation la semaine dernière ne suffira pas à augmenter de manière significative la base de motivation et plaident pour une nouvelle approche pour consolider celle-ci.
La motivation de la population n'a fait que diminuer entre la mi-janvier et la semaine dernière. Les chercheurs mettent en garde contre ce coup de cafard. "La situation est très différente de celle d'après le premier confinement, qui avait débouché sur un bel été apportant une certaine liberté", notent-ils. Pendant le deuxième confinement, jusqu'à la mi-janvier, 50 à 67% de la population soutenait les mesures. Le bien-être semble aujourd'hui soumis à une pression accrue. La perception du risque, qui indique le sérieux avec lequel les gens appréhendent le danger de la pandémie, a également fortement diminué. Les chercheurs fustigent par ailleurs la décision de rouvrir les métiers de contact. Cette décision, "par laquelle le gouvernement a renoncé à ses propres objectifs épidémiologiques, marque le début de la fin", est-il écrit dans leur rapport.La baisse s'est néanmoins arrêtée durant le week-end. Toutefois, les chercheurs avertissent que le délai que s'est accordé le comité de concertation la semaine dernière ne suffira pas à augmenter de manière significative la base de motivation et plaident pour une nouvelle approche pour consolider celle-ci.