Coronavirus : Voyager en toute sécurité dans les transports en commun

Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Outre les gestes barrière à appliquer, il existe plusieurs astuces pour réduire le risque d’attraper ou de propager la Covid-19 dans les transports en commun. Explications.

Bus, métro, tram, train... Avec la rentrée des classes et le retour au bureau pour certains travailleurs, les navetteurs se multiplient petit à petit dans les transports en commun. Et davantage encore dans les grandes villes telles que Bruxelles ou Liège... Naviguer dans les transports publics en pleine pandémie est loin d’être rassurant pour certains citoyens, mais faute d’alternative, ils n’ont parfois d’autres choix que de s’engouffrer dans ces espaces étroits. Au risque de tomber malade ? Certainement pas ! Réduire les risques est tout à fait possible, en suivant ces conseils.

Règle numéro 1 : les gestes barrière

On ne vous le répétera jamais assez : distance sociale, masque, hygiène des mains... Les gestes barrière sont des habitudes essentielles à prendre lorsqu’on se trouve dans des espaces clos, en public. Suivre les conseils de santé publique reste la chose la plus importante à faire en pleine pandémie et réduira considérablement le risque de tomber malade. Autre conseil : évitez de prendre les transports aux heures de pointe, si vous le pouvez.

Ventilation et flux d’air

La Covid-19 est une maladie respiratoire qui se transmet avant tout par gouttelettes, lorsque les gens toussent, parlent ou respirent, tout simplement. Plus il y a de personnes qui partagent le même air dans un espace confiné, plus le risque de propager le coronavirus est grand. C’est pourquoi une bonne ventilation et un renouvellement de l’air sont importants.

Si possible, préférez prendre le vélo ou marcher jusqu’à votre lieu de travail. Rester à l’extérieur est l’option la plus sure car il y a plus d’espace pour garder vos distances avec les autres.

La voiture est également une alternative sure, à condition de voyager uniquement avec les membres de votre foyer. Mais si tout le monde prend la voiture, cela mènera à un trafic accru et un coût environnemental plus élevé. Ce n’est donc pas le choix le plus socialement responsable.

Si vous voyagez en transport en commun, un facteur à prendre en compte est la qualité de la ventilation. Plus il y a de fenêtres, mieux c’est. Pour cette raison, un métro sous-terrain est plus difficile à ventiler qu’un train, un tram ou un bus en surface. Préférez donc les transports en surface.

L’âge d’or du silence

Autre astuce à laquelle on ne pense pas naturellement : repérez le silence. Les environnements bruyants, où les gens doivent se pencher et parler fort pour être entendus, présentent un risque plus élevé de contamination que les espaces plus calmes. Préférez donc un wagon de navetteurs silencieux naviguant sur leur téléphone, plutôt qu’un bus cacophonique bourré de monde.

La bonne place

Si la taille du transport le permet, mieux vaut se tenir à distance des autres et ne pas s’asseoir à côté d’un inconnu. Des études ont montré que s’asseoir dans une rangée déjà occupée augmente particulièrement le risque de contamination. Néanmoins, les experts nous rassurent sur le fait que s’asseoir sur un siège précédemment occupé par une personne porteuse du virus ne devrait pas augmenter le risque de transmission de celui-ci.

Où se tenir

Dans un métro, les gens debout ont tendance à se tenir aux barres verticales, plutôt qu’aux sangles ou autres poignées mises à disposition. Par mesure de précaution, évitez donc de toucher les surfaces les plus manipulées, et lavez-vous immédiatement les mains dès que vous quittez le transport public. Évitez également de vous tenir proche des portes, car même si cet espace est le mieux ventilé, c’est également l’endroit le plus convoité des navetteurs.

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