© iStock

3 bonnes raisons de vivre dans le noir le 19 mars

Depuis 2007, le Fonds mondial pour la Nature (WWF) entend nous sensibiliser à l’environnement en nous incitant à débrancher nos appareils électriques non essentiels et à éteindre les lumières pendant une heure. Cette année, l’opération Une heure pour la planète aura lieu le 19 mars entre 20h30 et 21h30. Mais pourquoi suivre le mouvement?

1. C’est bon pour la planète

C’est bateau, mais c’est évidemment la meilleure raison de participer à l’Earth Hour ! Quand on sait que le mois de janvier a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur le globe depuis le relevé des températures à la fin du XIXe siècle, que l’année 2015 n’a pas fait mieux, que la fonte des glaces et le niveau de la mer en sont tout chamboulés, un petit geste pour la planète, ça compte.Au vu des éditions précédentes, on peut s’attendre à ce que plus d’un milliard de personnes à travers le monde vivent dans le noir pendant une petite heure. L’événement a eu lieu pour la première fois en 2007 à Sydney à l’initiative du WWF et du Sydney Morning Herald, un grand quotidien australien. Il avait alors réuni deux millions de personnes qui souhaitaient s’engager pour la planète. Aujourd’hui, ce sont 7.000 villes de plus de 170 pays qui se soucient du climat en faisant un petit geste dans le but de promouvoir l’économie d’électricité et, par conséquent, la réduction des gaz à effet de serre. L’Earth Hour, c’est une heure pour lutter symboliquement contre le réchauffement climatique. En Belgique, la Ville de Bruxelles participe à l’Earth Hour, à l’instar de Paris, New York, Hong Kong, Yokohama, etc.

2. C’est bon pour le moral

C’est bon pour le moralUne petite goutte dans un océan, ça fait déjà du bien au moral. Même si on n’est pas un écolo dans l’âme, personne ne peut rester indifférent à l’évolution du climat et aux conséquences futures et désastreuses. Dans une vidéo diffusée à l’occasion de cette 10e édition de l’Earth Hour (https://www.youtube.com/watch?v=wxhHhyjcTmo), le WWF nous emmène dans le futur : l’organisation nous parle de catastrophes naturelles qui auront pu être évitées grâce à la mobilisation de chacun menée ... en 2016. Rejoindre le mouvement, même à petite échelle, c’est se soucier des prochaines générations.

3. C’est bon pour le débat

Si l’objectif premier de cette action vise à changer le comportement des citoyens et à conscientiser les foules, elle a aussi le mérite de susciter le débat. Cette initiative n’est pas saluée par tout le monde : d’aucuns estiment qu’elle est vaine si les efforts ne sont pas encouragés toute l’année. Si cette action est trop ponctuelle, pourquoi ne pas poser des gestes quotidiens en faveur de l’environnement : ne pas laisser brancher les appareils électroniques inutilement, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, etc. Certains mettent toutefois en avant l’ineptie de l’initiative, soit parce qu’elle diabolise l’électricité alors qu’elle est un progrès considérable pour l’homme, soit parce qu’elle va provoquer un pic de consommation électrique au moment où les ménages et les monuments vont appuyer sur l’interrupteur pour retrouver la lumière. Il suffit peut-être de décaler de quelques minutes le moment où l’on veut recommencer à vivre avec l’électricité ... En tous cas, que l’on y soit favorable ou opposé, l’Earth Hour entraîne une prise de conscience sur l’énergie et l’usage de l’éclairage, qui représente un cinquième de la consommation mondiale d’électricité.

Contenu partenaire