100.000 citoyens revendiquent le droit à une planète saine

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Plus de 100.000 citoyens demandent aux Nations Unies de reconnaître un nouveau droit. Ils demandent que le droit à disposer d’un environnement propre et sain, soit repris dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Plus de 100.000 personnes ont déjà signé la pétition.

Ce nouveau droit universel a été proposé au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies par 5 Etats Membres. Cela représente une première étape importante pour arriver à une décision en Conseil et plus tard à l’Assemblée Générale.

D’après les chiffres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 23% des décès mondiaux sont liés aux dommages et destructions de notre environnement naturel, alors que des centaines de millions de personnes soufrent de maladies en relation avec un environnement malsain et non naturel.

« Le changement climatique provoque directement des tempêtes et des sécheresses plus fréquentes et plus intenses, des feux de forêts, et des hausses de niveau des océans, qui, à leur tour, menacent les vies de milliards d’individus. La pandémie de COVID-19 trouve son origine dans les pertes d’habitats et le commerce illégal de la faune sauvage », selon Natagora dans son communiqué de presse.

Saisir ce moment de crise globale écologique

Dr. David R. Boyd, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et l’environnement : « Le droit à une planète saine, reconnu comme droit humain universel, constituerait un outil de premier plan pour sauver la planète. Le droit à un environnement sain est déjà à la base de beaucoup de progrès auxquels nous assistons dans différentes nations autour du globe. Ce que nous devons faire maintenant, est saisir ce moment de crise globale écologique, pour obtenir la reconnaissance des Nations Unies de ce droit fondamental, de manière que chacun, partout , puisse en bénéficier. Le droit humain à une planète saine, s’il est reconnu par toutes les nations, pourrait devenir le droit humain le plus important du 21e siècle. »

Philippe Funcken, directeur de Natagora : « Inscrire le droit à un environnement sain et durable dans le droit humain universel est aujourd’hui une évidence puisque préserver notre environnement et sa biodiversité revient très concrètement à assurer la survie de l’humanité. »

Plus d’info: https://1planet1right.org/

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