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10% des véhicules roulent avec des feux défectueux

Phares mal réglés, feux éblouissants, voitures borgnes... Un conducteur sur dix circule avec un éclairage défectueux, ressort-il d’une nouvelle enquête de Touring. « De telles situations mettent les autres usagers de la route directement en danger et c’est très alarmant si l’on sait que plus de 60% des accidents se produisent dans l’obscurité », alerte l’organisation de mobilité.

Pourtant les chiffres s’améliorent. Il y a quelques années, 20% des véhicules n’étaient pas en ordre d’éclairage. Cette baisse est sans doute due aux systèmes d’avertissements des nouveaux modèles qui informent le conducteur sur un feu défectueux.

Malgré cela, la situation reste préoccupante, selon Touring qui met en cause un parc automobile vieillissant et la durée d’utilisation du véhicule toujours plus longue. En 2018, l’âge moyen d’une voiture était de 9 ans et 2 mois, contre 8 ans et un mois en 2012. « De plus, chaque année, nous constatons une augmentation du nombre d’inscriptions des véhicules d’occasion. En 2018, il y en avait 657.000 soit 100.000 de plus que le nombre d’inscriptions de nouvelles voitures », illustre Touring.

Près de 400.000 véhicules sont refusés (carte rouge avec quinze jours de délai pour réparation ou refus immédiat), annuellement, pour un défaut aux feux de croisement. « Un problème qui occupe le top cinq des manquements depuis des années, malgré les amendes que l’on risque d’encourir », souligne encore l’organisation de mobilité.

Pour rappel, le fait de rouler avec un feu défectueux ou mal ajusté correspond à une faute du premier degré et implique une perception immédiate de €58. Circuler sans feux à l’avant ou à l’arrière correspond à une faute du troisième degré et peut valoir une amende de minimum 174€.

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