Vers un renforcement de la réintégration des malades de longue durée

Le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke (sp.a) souhaite faire de l’activation des malades de longue durée une des priorités de sa politique dans les prochaines années, a-t-il expliqué à la Chambre. Cet élément figure dans son exposé d’orientation politique.

Pour parvenir à remettre à l’emploi le plus de malades de longue durée possible, il pense à l’utilisation de « disability managers », des personnes qui pourraient suivre individuellement chaque dossier. La réintégration se fera cependant sur base volontaire, et en fonction des capacités de chacun, expose le ministre socialiste.

Il y a actuellement 440.000 travailleurs en maladie de longue durée en Belgique, sous le régime des salariés (donc hors indépendants et fonctionnaires). Le gouvernement veut leur donner « la possibilité de participer à la société », et vise pour cela un renforcement de la réintégration sur le marché de l’emploi, « en concertation avec les partenaires sociaux ».

Le trajet de réintégration inscrit en 2016 dans une loi « n’a pas provoqué les revirements escomptés », constate le ministre. Il va donc falloir l’évaluer et l’adapter.

Moderniser l’évaluation médicale

Parallèlement, on parle aussi de « moderniser et améliorer l’évaluation médicale de l’incapacité de travail », peut-on lire dans sa note.

Dans le but de persuader également d’autres personnes « inactives » d’intégrer le marché de l’emploi, « nous devons mettre en avant les avantages de l’emploi et éliminer les obstacles », a expliqué Frank Vandenbroucke en commission. Le gouvernement pense entre autres à un outil en ligne qui calculerait au bénéfice du citoyen l’avantage pécuniaire d’une mise à l’emploi.

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