Les partenaires réunis dans la Commission nationale médico-mutualiste sont parvenus à un accord, après de longues négociations, pour un meilleur remboursement de la reconstruction mammaire par tissu autologue (à l'aide de peau, muscle et ou graisse de la patiente, ndlr) après une mastectomie consécutive à un cancer ou à titre de prévention d'un cancer, indique l'Inami dans un communiqué.

Environ 1.500 femmes subissent une telle intervention chaque année. Pour en améliorer l'accessibilité, l'accord prévoit une interdiction des suppléments dits d'esthétique et pour les chambres à deux lits (plafond de 100% pour les chambres particulières) ainsi qu'une adaptation des honoraires remboursés pour les chirurgiens à la complexité et à la durée de l'intervention (hausse à 75%).

La convention doit encore être soumise à l'approbation des hôpitaux. L'impact financier de l'augmentation de l'intervention de l'assurance s'élève à 2,2 millions d'euros, les interventions personnelles des patients sont diminuées d'un même montant et les revenus des chirurgiens restent au même niveau, précise le communiqué. La Commission nationale médico-mutualiste a en outre approuvé une proposition d'arrêté royal limitant les suppléments d'honoraires pour les prestations en ambulatoire de biologie clinique, d'anatomopathologie et de génétique.

La pratique révèle qu'un certain nombre de laboratoires attestent des suppléments administratifs aux patients pour des prestations ambulatoires, note l'Inami. Le projet d'arrêté royal, qui doit encore être envoyé au ministre de la Santé publique, interdit par exemple les frais administratifs pour une prise de sang, les suppléments pour les examens génétiques ou le dépistage du cancer du col de l'utérus. (Belga)

Les partenaires réunis dans la Commission nationale médico-mutualiste sont parvenus à un accord, après de longues négociations, pour un meilleur remboursement de la reconstruction mammaire par tissu autologue (à l'aide de peau, muscle et ou graisse de la patiente, ndlr) après une mastectomie consécutive à un cancer ou à titre de prévention d'un cancer, indique l'Inami dans un communiqué. Environ 1.500 femmes subissent une telle intervention chaque année. Pour en améliorer l'accessibilité, l'accord prévoit une interdiction des suppléments dits d'esthétique et pour les chambres à deux lits (plafond de 100% pour les chambres particulières) ainsi qu'une adaptation des honoraires remboursés pour les chirurgiens à la complexité et à la durée de l'intervention (hausse à 75%). La convention doit encore être soumise à l'approbation des hôpitaux. L'impact financier de l'augmentation de l'intervention de l'assurance s'élève à 2,2 millions d'euros, les interventions personnelles des patients sont diminuées d'un même montant et les revenus des chirurgiens restent au même niveau, précise le communiqué. La Commission nationale médico-mutualiste a en outre approuvé une proposition d'arrêté royal limitant les suppléments d'honoraires pour les prestations en ambulatoire de biologie clinique, d'anatomopathologie et de génétique. La pratique révèle qu'un certain nombre de laboratoires attestent des suppléments administratifs aux patients pour des prestations ambulatoires, note l'Inami. Le projet d'arrêté royal, qui doit encore être envoyé au ministre de la Santé publique, interdit par exemple les frais administratifs pour une prise de sang, les suppléments pour les examens génétiques ou le dépistage du cancer du col de l'utérus. (Belga)