La réglementation à ce sujet est assez générale, mais chaque entreprise doit effectuer une analyse de risques au sujet des ambiances thermiques sur le lieu de travail et déterminer des mesures de prévention, en concertation avec son Comité pour la prévention et la protection au travail.

Boissons et périodes de repos

Lorsque, pour des raisons météorologiques, la température à laquelle sont soumis les travailleurs dépasse un certaine seuil, l'employeur doit offrir gratuitement des boissons rafraîchissantes appropriées, installer dans les 48 heures un dispositif de ventilation artificielle dans les locaux et, le cas échéant, protéger le personnel contre les rayonnements solaires (couvre-chefs, ...).

Si la chaleur excessive persiste plus de 48 heures, l'employeur doit en outre accorder des périodes de repos.

A partir de quelle température ?

Les températures à partir desquelles des mesures doivent être prises dépendent de la charge physique de travail, plus ou moins lourde. Elles ne sont pas calculées en degrés celsius mais en WBGT (Wet Bulb Globe Temperature), un indice qui tient compte du taux d'humidité.

Pour une charge légère, comme un travail de secrétariat, l'employeur doit agir à partir de 29 WBGT. Pour un travail très lourd, comme du bêchage en profondeur, c'est déjà le cas à partir de 18 WBGT.

Un conseil pour les nombreux employeurs qui ne disposent pas d'un thermomètre approprié: le SPF Emploi fournit un tableau qui permet d'estimer l'indice WBGT à partir de la température de l'air et du pourcentage d'humidité, souligne Mme Ponnet. S'il fait 28 degrés avec 50% d'humidité, par exemple, l'indice WBGT est de 23.

La réglementation à ce sujet est assez générale, mais chaque entreprise doit effectuer une analyse de risques au sujet des ambiances thermiques sur le lieu de travail et déterminer des mesures de prévention, en concertation avec son Comité pour la prévention et la protection au travail. Lorsque, pour des raisons météorologiques, la température à laquelle sont soumis les travailleurs dépasse un certaine seuil, l'employeur doit offrir gratuitement des boissons rafraîchissantes appropriées, installer dans les 48 heures un dispositif de ventilation artificielle dans les locaux et, le cas échéant, protéger le personnel contre les rayonnements solaires (couvre-chefs, ...). Si la chaleur excessive persiste plus de 48 heures, l'employeur doit en outre accorder des périodes de repos. Les températures à partir desquelles des mesures doivent être prises dépendent de la charge physique de travail, plus ou moins lourde. Elles ne sont pas calculées en degrés celsius mais en WBGT (Wet Bulb Globe Temperature), un indice qui tient compte du taux d'humidité. Pour une charge légère, comme un travail de secrétariat, l'employeur doit agir à partir de 29 WBGT. Pour un travail très lourd, comme du bêchage en profondeur, c'est déjà le cas à partir de 18 WBGT. Un conseil pour les nombreux employeurs qui ne disposent pas d'un thermomètre approprié: le SPF Emploi fournit un tableau qui permet d'estimer l'indice WBGT à partir de la température de l'air et du pourcentage d'humidité, souligne Mme Ponnet. S'il fait 28 degrés avec 50% d'humidité, par exemple, l'indice WBGT est de 23.