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Une chaire multidisciplinaire chargée d’améliorer les soins de première ligne

Le Fonds Dr. Daniël De Coninck, hébergé et géré par la Fondation Roi Baudouin, a attribué 2,5 millions d’euros à une « chaire interdisciplinaire » appelée à étudier et améliorer les soins de première ligne en Belgique francophone.

Ce chaire implique trois universités et trois hautes écoles et se lancera dès cette année dans une large consultation des acteurs du secteur. La Fondation Roi Baudouin, qui annonce le financement de 5 ans mardi, parle d’une « approche interdisciplinaire unique ». Une chaire parallèle est créée côté flamand avec un financement identique.

En matière de soins de première ligne, « les besoins sont de plus en plus nombreux. Sans parler des défis auxquels le secteur est confronté: vieillissement de la population, nombre croissant de personnes vivant à domicile avec une maladie chronique, inégalités en matière de santé et d’accès aux soins, évolution des technologies, fragmentation des services, pénurie de médecins généralistes en milieu rural. Sans oublier le transfert des compétences vers les Régions, qui offre l’opportunité de repenser la manière dont les services seront coordonnés« , observe la Fondation mardi.

Thérèse Van Durme, qui enseigne et recherche à l’Institut de recherche santé et société de l’UCLouvain, sera la coordinatrice de la « chaire interdisciplinaire de la première ligne« , qui sera concrète « dès que le contrats seront signés« , soit possiblement dans quelques jours ou semaines, précise-t-elle. « Quatre doctorants » seront rattachés à cette chaire, ajoute Thérèse Van Durme. « Durant la première année, nous souhaitons mener une concertation à très grande échelle en Belgique francophone, pour déterminer quelles sont les attentes des acteurs« , des citoyens-patients aux politiques, en passant par les médecins généralistes, infirmiers et aides à domicile, assistants sociaux, kinésithérapeutes, entre autres.

Un « livre blanc » devrait ressortir de cette large étude, de quoi déterminer notamment « les priorités en matières de recherche et d’enseignement, entre autres pour faire face aux défis des évolutions technologiques et démographiques« , note Thérèse Van Durme, qui insiste sur la volonté d’inscrire le travail « dans le terrain ».

Les trois universités appelées à contribuer sont l’UCLouvain, l’ULiège et l’ULB, avec les hautes écoles HELB, Henallux, et Haute Ecole Léonard de Vinci.

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