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Un ticket modérateur fixe pour la kinésithérapie à partir du 1er septembre 2019

Il ne s’agira donc plus d’un pourcentage de l’honoraire, indique l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami), qui salue un système « plus simple et plus clair tant pour les kinésithérapeutes que pour les patients ».

Concrètement, la part personnelle à payer par le patient sera déterminée en fonction de la catégorie de soins (pathologies lourdes, pathologies aiguës ou chroniques, autres situations). Les prestations de 15 et 20 minutes, ainsi que les prestations spécifiques pour « patients palliatifs à domicile » (entièrement remboursées) s’ajoutent à ces trois catégories.

Avec le nouveau système, les montants seront arrondis, ce qui impliquera un remboursement tantôt moindre, tantôt plus important de quelques centimes d’euros.

« Le fait que la part personnelle à charge du patient ne soit plus liée au montant des honoraires permettra à ce montant fixe de rester le même en cas d’indexation ou de revalorisation des honoraires de kinésithérapie », souligne l’Inami qui ajoute que ce système s’applique déjà à certaines prestations effectuées par d’autres dispensateurs de soins.

Par ailleurs, à partir de la rentrée, les séances spécifiques de kiné pour les personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale seront accessibles aux adultes. Jusqu’ici, l’assurance soins de santé remboursait les séances de 60 minutes jusqu’au 21e anniversaire du patient. La suppression de cette limite d’âge permettra d’aider 700 patients de plus. « Le nombre de séances remboursées dépendra aussi du degré d’infirmité du patient et de son âge », spécifie l’Inami.

Enfin, à compter du 1er septembre, la nomenclature clarifie la situation pour certaines techniques invasives effectuées par des kinés: l’acupuncture ou le dry-needling, par exemple, ne peuvent faire l’objet d’un remboursement.

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