Cette stratégie de dépistage personnalisé compte pallier certaines limites du programme actuel de suivi médical basé sur un seul et unique facteur de risque: l'âge (toutes les femmes de 50 à 69 ans). Un examen certes efficace, mais qui comporte des inconvénients tels que le surdiagnostic (le fait de trouver et de traiter des tumeurs qui n'auraient pas posé problème), les cancers d'intervalle (les cancers qui n'ont pas été détectés entre deux examens de dépistage) ou les faux positifs.

Or, il est aujourd'hui possible d'établir un suivi médical avec des modalités adaptées au risque individuel de chaque femme, en tenant en compte de facteurs de risque plus variés tels que la densité du tissu mammaire, les antécédents personnels, le style de vie ou encore la constitution génétique. Cette stratégie plus individualisée devrait permettre d'améliorer l'efficacité du dépistage organisé, tout en diminuant ses inconvénients.

Améliorer le dépistage organisé

L'étude My PeBS, qui se déroule conjointement dans six pays (Belgique, France, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Israël) et est coordonnée par la fédération française Unicancer, vise à évaluer les bénéfices d'une telle stratégie de suivi pour pouvoir, dans un futur proche, proposer des recommandations européennes afin d'améliorer le dépistage organisé.

Pour l'ensemble de l'étude, 85.000 femmes sont appelées à participer dans les pays concernés. En Belgique, les volontaires peuvent se signaler auprès des centres participants que sont l'Institut Jules Bordet, le CHU Saint-Pierre, le CHU Brugmann, le site Ixelles des Hôpitaux Iris Sud, l'UZ Brussel, le Chirec Delta, les cliniques universitaires Saint-Luc, l'UZ Leuven, le centre de sénologie Drs Crevecoeur et le centre hospitalier de Wallonie Picarde.

Cette stratégie de dépistage personnalisé compte pallier certaines limites du programme actuel de suivi médical basé sur un seul et unique facteur de risque: l'âge (toutes les femmes de 50 à 69 ans). Un examen certes efficace, mais qui comporte des inconvénients tels que le surdiagnostic (le fait de trouver et de traiter des tumeurs qui n'auraient pas posé problème), les cancers d'intervalle (les cancers qui n'ont pas été détectés entre deux examens de dépistage) ou les faux positifs. Or, il est aujourd'hui possible d'établir un suivi médical avec des modalités adaptées au risque individuel de chaque femme, en tenant en compte de facteurs de risque plus variés tels que la densité du tissu mammaire, les antécédents personnels, le style de vie ou encore la constitution génétique. Cette stratégie plus individualisée devrait permettre d'améliorer l'efficacité du dépistage organisé, tout en diminuant ses inconvénients.L'étude My PeBS, qui se déroule conjointement dans six pays (Belgique, France, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Israël) et est coordonnée par la fédération française Unicancer, vise à évaluer les bénéfices d'une telle stratégie de suivi pour pouvoir, dans un futur proche, proposer des recommandations européennes afin d'améliorer le dépistage organisé.Pour l'ensemble de l'étude, 85.000 femmes sont appelées à participer dans les pays concernés. En Belgique, les volontaires peuvent se signaler auprès des centres participants que sont l'Institut Jules Bordet, le CHU Saint-Pierre, le CHU Brugmann, le site Ixelles des Hôpitaux Iris Sud, l'UZ Brussel, le Chirec Delta, les cliniques universitaires Saint-Luc, l'UZ Leuven, le centre de sénologie Drs Crevecoeur et le centre hospitalier de Wallonie Picarde.