Des chiffres ou pourcentages précis quant aux différences de financement entre la recherche en santé mentale et celui consacré à la recherche en santé générale sont néanmoins difficiles à établir car ce financement est éclaté entre plusieurs organismes et commissions, explique le professeur Olivier Luminet, de l'UCLouvain.

En Europe, les montants consacrés à la recherche en santé mentale sont bien moins importants (0,802 dollar par an et par personne) qu'aux Etats-Unis (8,506), au Canada (3,166) ou encore au Royaume-Uni (3,558), selon un rapport de l'Alliance internationale d'organismes subventionnaires de la recherche en santé mentale datant de novembre 2020.

En Belgique, une personne sur trois est confrontée à un problème de santé mentale au cours de sa vie, rappelle le CSS et cela a un impact social très important. Et malgré tout, il y a un manque chronique de financement de la recherche en santé mentale, regrette-t-il. Une réalité devenue concrète durant la pandémie de coronavirus.

Selon le CSS, le manque de financement est particulièrement criant dans la recherche sur

  • la prévention,
  • la détection,
  • le dépistage et le diagnostic,
  • le traitement,
  • la gestion des maladies
  • et les soins innovants.

Nouvelle plateforme

Face à ce constat, le CSS propose de créer une plateforme de connaissances qui rassemblerait toutes les recherches sur la santé mentale. Il suggère d'étendre la base de données existante qui a été mise en place lors de la pandémie de Covid-19 (Belgian mental health data repository) à la recherche sur les problèmes de santé mentale en général.

Il recommande aussi d'améliorer la qualité des données collectées afin qu'elles puissent être plus facilement comparées et partagées, notamment en mettant en place des collaborations à grande échelle. Il estime à cet égard primordial d'identifier le plus précisément possible les résultats obtenus, les méthodes de collecte de données et les indicateurs de qualité les plus solides.

Enfin, le Conseil préconise également l'élaboration d'un programme de recherche stratégique basé sur ces recommandations. Une liste de priorités bien argumentée aidera les décideurs politiques et les organismes de financement à les mettre en pratique, argumente-t-il.

Des chiffres ou pourcentages précis quant aux différences de financement entre la recherche en santé mentale et celui consacré à la recherche en santé générale sont néanmoins difficiles à établir car ce financement est éclaté entre plusieurs organismes et commissions, explique le professeur Olivier Luminet, de l'UCLouvain. En Europe, les montants consacrés à la recherche en santé mentale sont bien moins importants (0,802 dollar par an et par personne) qu'aux Etats-Unis (8,506), au Canada (3,166) ou encore au Royaume-Uni (3,558), selon un rapport de l'Alliance internationale d'organismes subventionnaires de la recherche en santé mentale datant de novembre 2020. En Belgique, une personne sur trois est confrontée à un problème de santé mentale au cours de sa vie, rappelle le CSS et cela a un impact social très important. Et malgré tout, il y a un manque chronique de financement de la recherche en santé mentale, regrette-t-il. Une réalité devenue concrète durant la pandémie de coronavirus. Selon le CSS, le manque de financement est particulièrement criant dans la recherche sur Face à ce constat, le CSS propose de créer une plateforme de connaissances qui rassemblerait toutes les recherches sur la santé mentale. Il suggère d'étendre la base de données existante qui a été mise en place lors de la pandémie de Covid-19 (Belgian mental health data repository) à la recherche sur les problèmes de santé mentale en général. Il recommande aussi d'améliorer la qualité des données collectées afin qu'elles puissent être plus facilement comparées et partagées, notamment en mettant en place des collaborations à grande échelle. Il estime à cet égard primordial d'identifier le plus précisément possible les résultats obtenus, les méthodes de collecte de données et les indicateurs de qualité les plus solides. Enfin, le Conseil préconise également l'élaboration d'un programme de recherche stratégique basé sur ces recommandations. Une liste de priorités bien argumentée aidera les décideurs politiques et les organismes de financement à les mettre en pratique, argumente-t-il.