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Pourquoi pratiquer le niksen, l’art de ne rien faire

Et si on arrêtait de courir et de s’agiter? Pour se ressourcer voici le niksen, une nouvelle tendance bien-être, venue des Pays-Bas. Le secret: s’offrir des moments d’oisiveté sans culpabiliser.

Certains penseront au « farniente » à l’italienne mais dans le cas du niksen, ne rien faire n’a aucune connotation négative. Cette pratique nordique se veut 100% bénéfique. L’art de s’accorder un répit, un moment où l’on ne produit rien et où on laisse ses pensées vagabonder, est la base de niksen. « Cela vous vide l’esprit et vous voyez clairement les choses au bout d’un moment », explique Manfred Kets de Vries, professeur à l’Insead de Paris.

Comment pratiquer le niksen ?

Tous les jours, prenez un quart d’heure pour rester immobile ou regarder un paysage. Vous pouvez aussi choisir une activité simple comme le coloriage, le tricot ou la marche. Laissez votre esprit divaguer. Accepter toutes les pensées qui font surface et n’essayez pas de trouver la solution à un problème.

Le bon moment pour s’y mettre

Quand vous en ressentez le besoin. Souvent après des moments d’activité intense où vous avez été très efficace et que vous éprouvez de la fatigue. Ou encore quand vous sentez que votre esprit se relâche et que vous faites les choses par automatisme.

Quels sont les bienfaits du niksen?

Ces parenthèses oisives, différentes de la paresse, augmentent la créativité et facilitent la résolution des problèmes par la suite. Pour Eve Ekman du Greater Good Science Center de l’Université de Berkeley, si le niksen réduit l’anxiété, il réduit aussi le processus de vieillissement et renforce les défenses immunitaires.

Proche de la slow-life, le niksen vous apprend à ne rien faire... Pour être plus efficace.

Auteur : Ariane Goldet (NT-F.com)

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