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Plus de 90% de la population à risque n’est pas vaccinée contre le pneumocoque

Seulement 8,6% de la population à risque était vaccinée en 2018 contre le pneumocoque, une bactérie causant des maladies comme la pneumonie, indique la société pharmaceutique Pfizer, sur base de l’enquête sur la vaccination réalisée par Sciensano.

Le pneumocoque a été responsable d’environ 5.800 hospitalisations et 430 décès en Belgique en 2015, rappelle la société à un jour de la Journée mondiale de la pneumonie qui se tiendra le 12 novembre.

La bactérie se transmet de personne à personne, par contact étroit avec une personne porteuse, saine ou malade, via des gouttelettes de salive contaminée. L’infection à pneumocoque touche particulièrement les plus de 65 ans, les patients atteints de maladies chroniques et les patients immunodéprimés.

« La pneumonie peut entraîner de graves conséquences, telles que de longs séjours à l’hôpital, des risques potentiels de maladies cardiovasculaires et leur exacerbation, des problèmes pulmonaires chroniques, voire la mort », ajoute la Country Medical Director pour Pfizer, Bharati Shivalkar.

Le CSS encourageait déjà les Belges à se faire vacciner contre le pneumocoque dans un communiqué publié en juillet dernier. Une vaccination à plus grande échelle pourrait aider à mieux agir contre le coronavirus, estime-t-il. D’une part, une couverture plus élevée chez les plus de 65 ans pourrait contribuer à décongestionner les hôpitaux et d’autre part, cela protègerait les patients atteints du Covid-19, plus sensibles aux infections à pneumocoque.

D’après le CSS, le principal obstacle à une plus grande couverture vaccinale est son coût. En suivant le schéma vaccinal recommandé (constitué de deux vaccins différents), le prix du traitement atteint une centaine d’euros. Or, cette somme n’est pas remboursée par la sécurité sociale à l’heure actuelle.

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