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Mort cellulaire: un nouveau traitement contre la ferroptose a été mis au point

Ces dernières années, des scientifiques de l’Université d’Anvers (UAntwerpen) ont mis au point une nouvelle méthode de traitement du syndrome de dysfonctionnement multi-organique (MODS), une maladie qui provoque une « rouille » des organes. Les résultats de l’étude ont été récemment publiés dans la revue Nature Communications.

Le MODS entraîne la « rouille » biologique d’un organe par une réaction dépendante du fer. La « rouille » peut se propager dans tout le corps, affectant également d’autres organes. Cette forme de mort cellulaire n’a été découverte qu’en 2012 et baptisée « ferroptose ».

Une équipe internationale dirigée par le professeur Tom Vanden Berghe (UAntwerp) a établi le lien entre le MODS et de nombreux décès dans les unités de soins intensifs. Le MODS serait la cause du décès dans environ 20% des cas. Dans le monde, le MODS serait même responsable de plus de 10 millions de décès par an.

Ces dernières années, le laboratoire du professeur Koen Augustyns (également UAntwerp) a travaillé sur un nouveau traitement qui bloque le processus de la ferroptose. « Il était important d’adapter la structure chimique de l’inhibiteur de ferroptose pour obtenir une stabilité optimale après injection dans la circulation sanguine. Ce traitement semble sauver des vies dans les essais sur des souris » Les scientifiques poursuivent à présent leurs recherches sur des applications humaines.

« Nous pouvons détecter dans le sang des patients en soins intensifs si la rouille biologique est la cause du MODS, ce qui nous permet d’identifier les patients susceptibles d’être éligibles à un traitement », explique le Pr Vanden Berghe.

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