© iStock

Maladie d’Alzheimer: « Les Belges ont plus que jamais donné à la recherche »

La Fondation Recherche Alzheimer-Stop Alzheimer a récolté un montant record de 4.010.000 d’euros, a-t-elle annoncé lundi par voie de communiqué. Cet argent sera alloué à la recherche scientifique autour de l’analyse du langage et de la parole.

Stop Alzheimer finance chaque année de nouveaux projets de recherche sur la maladie d’Alzheimer et les maladies neurologiques qui y sont liées. Le but est de mieux comprendre les causes des maladies neurodégénératives et d’améliorer le quotidien des patients.

« Malgré la crise énergétique et la guerre en Ukraine, les Belges ont plus que jamais donné à la recherche sur la maladie d’Alzheimer », a déclaré Lucie Leroux, responsable de la Fondation Stop Alzheimer en Belgique francophone. « Il est encourageant de constater que de plus en plus de personnes réalisent l’importance de la recherche scientifique pour parvenir à un remède contre cette maladie dévastatrice qui touche des millions de personnes dans le monde et qui est désormais la première cause de décès en Belgique », a-t-elle ajouté.

Dépistage précoce

À côté de la recherche fondamentale, la fondation finance également la recherche pour détecter la démence le plus tôt possible ainsi que des projets visant à améliorer le quotidien des patients. L’argent collecté cette année servira principalement à financer un projet d’analyse de la parole spontanée comme outil de diagnostic de la maladie d’Alzheimer.

Les recherches du Professeur Rik Vandenberghe visent à montrer que l’analyse de la parole spontanée d’un patient permet un dépistage précoce de la maladie. Comme alternative au procédé de diagnostic actuel, lui et son équipe vont utiliser les dernières méthodes mathématiques d’analyse du langage et de la parole.

« Actuellement, pour diagnostic la maladie d’Alzheimer, les patients doivent subir une batterie de tests neuropsychologiques tels que des tests de mémoire et des tests de langage », explique M.Vandenberghe. « Cela constitue une pierre angulaire du diagnostic, mais de nombreux patients vivent ces tests comme une confrontation ».

Le « traitement du langage naturel » (NLP) permet à l‘intelligence artificielle d’analyser la parole et le langage. En analysant la parole des patients, le Pr Vanbenberghe vise non seulement à détecter précocement la maladie, mais aussi à différencier les différentes formes de démences. Cette méthode a pour but d’améliorer le confort des examens pour les patients.

Contenu partenaire