" La forme la plus courante de mal de tête est la céphalée de tension, même si le terme n'est pas très bien choisi, assure le Pr Jan Versijpt, neurologue et spécialiste des maux de tête. Car le stress et les tensions ne sont pas les seuls déclencheurs de ce type de céphalée. Le stress peut aussi jouer un rôle dans le cas des migraines, ce qui explique qu'on confonde parfois ces deux formes de mal de tête. La céphalée de tension provoque des douleurs assez légères, qui n'empêchent généralement pas la poursuite des activités quotidiennes. Maintenir une activité physique calme - la marche ou le vélo, par exemple - peut même contribuer à faire disparaître la douleur. Les maux de tête ont toujours existé. Et je ne pense pas que le stress provoque aujourd'hui plus de maux de tête qu'avant. "
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" La forme la plus courante de mal de tête est la céphalée de tension, même si le terme n'est pas très bien choisi, assure le Pr Jan Versijpt, neurologue et spécialiste des maux de tête. Car le stress et les tensions ne sont pas les seuls déclencheurs de ce type de céphalée. Le stress peut aussi jouer un rôle dans le cas des migraines, ce qui explique qu'on confonde parfois ces deux formes de mal de tête. La céphalée de tension provoque des douleurs assez légères, qui n'empêchent généralement pas la poursuite des activités quotidiennes. Maintenir une activité physique calme - la marche ou le vélo, par exemple - peut même contribuer à faire disparaître la douleur. Les maux de tête ont toujours existé. Et je ne pense pas que le stress provoque aujourd'hui plus de maux de tête qu'avant. " En revanche, on en ignore les causes précises. Certains spécialistes considèrent le mal de tête comme une forme atténuée de migraine, une migraine qui ne se déclarerait pas pleinement. Les céphalées de tension s'accompagnent ou non de tensions musculaires. Un excès de tension dans les muscles de la nuque et autour de la tête peut provoquer un raidissement qui rayonne en douleur. Cette forme de maux de tête peut aussi être provoquée par une surcharge musculaire : le fait de mâcher souvent du chewing-gum, l'excès d'écrans, la lecture de textes trop petits ou encore d'importants écarts de températures (canicule, gel)... Ainsi un airco réglé trop bas (plus de 7°C en-dessous de la température extérieure) peut donner des maux de tête. " Dès que la douleur devient vraiment pénible, on parle de migraine, une forme de céphalée souvent sous-estimée. Une femme sur trois est concernée au cours de sa vie, même si on classe souvent, à tort, leurs douleurs au rayon des céphalées de tension. Ceci dit, on peut souffrir d'une association de ces deux formes de maux de tête.Le troisième type de céphalée qu'on rencontre est dû à l'usage trop fréquent d'anti-douleurs. Cela commence souvent par une forme de migraine ou de céphalée de tension. Quand on abuse d'aspirine, d'anti-inflammatoires ou de paracétamol, ces médicaments finissent par ne plus faire d'effet et même par augmenter la sensibilité aux maux de tête. Ceux-ci se produisent de plus en plus fréquemment. Seul remède à ce cercle vicieux ? Cesser, sous surveillance médicale, la prise d'antidouleurs. " Quand on souffre de maux de tête, l'avancée en âge apporte un soulagement. " C'est par excellence le type d'affection qui diminue avec le temps. Et ceci est vrai tant pour la céphalée de tension que pour la migraine. Sans doute cela s'explique-t-il par une moindre sensibilité aux stimuli. Mais chez une personne qui n'était pas concernée avant, il ne faut jamais prendre à la légère de forts maux de tête qui surviennent après l'âge de 50 ans : ce peut être un signal d'alarme réclamant de plus amples examens. " La céphalée de tensionLa migraine