La société Alpro, spécialisée dans les produits à base de soja, doit adapter sa communication sur son site internet ainsi que sur les emballages de ses produits au soja vendus en Belgique.
La Cour d'Appel de Bruxelles a en effet estimé qu'Alpro ne peut présenter ses produits à base de soja comme une alternative au yoghourt. La Confédération belge de l'Industrie laitière (CBL) et plusieurs de ses membres reprochaient à la société Alpro d'utiliser le terme "yoghourt" pour présenter ses produits végétaux. "Le consommateur a le droit d'être informé correctement et non de manière erronée", explique Renaat Debergh, administrateur délégué de la CBL. "Nous n'avons rien contre les produits à base de soja, nous demandons seulement de communiquer correctement sur la nature des produits et de ne pas tromper le consommateur", a-t-il ajouté.
Une amende de 1.000 euros
Selon la Confédération, le tribunal avait constaté cinq violations à la législation belge et européenne. Alpro encourt désormais une amende de 1.000 euros par emballage en cas de nouvelles infractions. La société Alpro s'est quant à elle défendue d'avoir voulu tromper le consommateur et d'avoir cherché à faire passer ses produits comme étant des produits laitiers. Elle ajoute que l'arrêt de la cour d'appel confirme que le producteur ne peut utiliser le terme "variation (végétale)", mais bien la dénomination "alternative" aux produits laitiers. Alpro s'engage à adapter ses communications sur son site internet, ses emballages et dans ses publicités "afin de répondre aux préoccupations de la cour d'appel".
La Cour d'Appel de Bruxelles a en effet estimé qu'Alpro ne peut présenter ses produits à base de soja comme une alternative au yoghourt. La Confédération belge de l'Industrie laitière (CBL) et plusieurs de ses membres reprochaient à la société Alpro d'utiliser le terme "yoghourt" pour présenter ses produits végétaux. "Le consommateur a le droit d'être informé correctement et non de manière erronée", explique Renaat Debergh, administrateur délégué de la CBL. "Nous n'avons rien contre les produits à base de soja, nous demandons seulement de communiquer correctement sur la nature des produits et de ne pas tromper le consommateur", a-t-il ajouté.Selon la Confédération, le tribunal avait constaté cinq violations à la législation belge et européenne. Alpro encourt désormais une amende de 1.000 euros par emballage en cas de nouvelles infractions. La société Alpro s'est quant à elle défendue d'avoir voulu tromper le consommateur et d'avoir cherché à faire passer ses produits comme étant des produits laitiers. Elle ajoute que l'arrêt de la cour d'appel confirme que le producteur ne peut utiliser le terme "variation (végétale)", mais bien la dénomination "alternative" aux produits laitiers. Alpro s'engage à adapter ses communications sur son site internet, ses emballages et dans ses publicités "afin de répondre aux préoccupations de la cour d'appel".