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Les écrans buccaux interdits pour lutter contre le covid

La commercialisation des écrans buccaux en plastique posés sur le nez ou sur le menton, qui s’attachent à l’arrière des oreilles et qui sont complètement ouverts sur les côtés, sur le dessus ou le dessous, sera davantage réglementée et ils pourront être retirés de la vente dès le 2 avril prochain, a fait savoir le SPF Economie.

Dès le 2 avril prochain, les vendeurs seront légalement tenus d’apposer sur l’emballage des écrans buccaux un message d’avertissement informant qu’ils ne peuvent pas être utilisés comme masque buccal ou écran facial dans les lieux où le port d’un masque buccal est obligatoire.

Cet avertissement devra aussi figurer clairement dans toutes les formes de publicité et informations disponibles au moment de la vente, y compris pour la vente à distance.

S’il n’est pas mentionné, les écrans buccaux en plastique seront retirés de la vente. Les vendeurs risquent en outre une amende allant de 26 à 200.000 euros, indique le SPF Economie.

Usage à mauvais escient

Cette mesure est prise, car on estime que ces visières ne retiennent pas efficacement les éventuelles gouttelettes. Les visières ne seront cependant pas retirées complètement des rayons des magasins, car elles conservent leur utilité, mais elles sont utilisées à mauvais escient. Il s’agit en fait de visières anti-projections. Ces visières peuvent être portées en dehors des périodes de coronavirus.

L’écran facial ou visière (faceshield) qui recouvre totalement le visage, est autorisé uniquement si une personne ne peut pas porter de masque buccal pour raisons médicales, conclut le SPF Economie.

Ecran facial, visière.
Ecran facial, visière.© iStock

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