"Selon les critères de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami), les médicaments prescrits ne sont remboursables que dans le cas d'un cancer du sein chez les femmes pré- ou périménopausées. La mutuelle refuse donc de rembourser le traitement", explique l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes. "Aucun homme ne pouvant être ménopausé, il s'agit d'une discrimination directe."

Le tribunal du travail de Liège a rendu une décision en ce sens et contraint la mutuelle à intervenir dans le remboursement des médicaments. Il a également octroyé un euro symbolique à l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qui soutenait le patient.

Ce dernier espère que les critères de remboursement seront dorénavant adaptés "de manière structurelle" afin qu'hommes et femmes puissent en bénéficier sans distinction.

"Nous espérons que plus aucun homme ne devra à nouveau intenter une action en justice pour obtenir un remboursement et que les critères seront adaptés de manière structurelle pour que les hommes soient autant remboursés" que les femmes, conclut Michel Pasteel, directeur de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes.

"Selon les critères de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami), les médicaments prescrits ne sont remboursables que dans le cas d'un cancer du sein chez les femmes pré- ou périménopausées. La mutuelle refuse donc de rembourser le traitement", explique l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes. "Aucun homme ne pouvant être ménopausé, il s'agit d'une discrimination directe." Le tribunal du travail de Liège a rendu une décision en ce sens et contraint la mutuelle à intervenir dans le remboursement des médicaments. Il a également octroyé un euro symbolique à l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qui soutenait le patient.Ce dernier espère que les critères de remboursement seront dorénavant adaptés "de manière structurelle" afin qu'hommes et femmes puissent en bénéficier sans distinction. "Nous espérons que plus aucun homme ne devra à nouveau intenter une action en justice pour obtenir un remboursement et que les critères seront adaptés de manière structurelle pour que les hommes soient autant remboursés" que les femmes, conclut Michel Pasteel, directeur de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes.