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Le pouvoir de la pensée, une question d’énergie

Nos pensées ont une influence sur ce que nous sommes, sur notre santé et sur notre environnement. On en a la preuve scientifique.

Un placebo fonctionne si vous êtes convaincu de guérir. De fait, vous vous aidez à guérir.

Hamilton ajoute un troisième facteur : la grande confiance du patient dans la situation. Et sur ce point, il semble avoir raison. Un placebo est administré à deux groupes de patients atteints de la maladie de Parkinson. On dit au premier groupe que l’injection coûte 100 dollars et au second qu’elle coûte 1.500 dollars. Suite à l’injection, les médecins procèdent à des tests de motricité et à des mesures de l’activité cérébrale. Dans les deux groupes, on enregistre des progrès sur le plan de la motricité mais les progrès réalisés par les patients ayant reçu le médicament « coûteux » sont beaucoup plus spectaculaires. Apparemment, ces patients ont d’autant plus confiance dans la médecine qu’elle est chère.

Guéri par le pouvoir de la pensée d’un... autre

On a utilisé d’autres moyens pour explorer le pouvoir de la pensée sur la guérison. Il ne s’agit pas ici de la pensée des malades eux-mêmes mais de celle de tierces personnes. Dans les années ’80, on a réalisé plusieurs expériences sur l’effet de la prière. 393 patients hospitalisés dans le service de cardiologie d’un hôpital de San Francisco ont tous reçu un traitement identique mais un groupe de croyants a prié pour la moitié d’entre eux. Le groupe qui a bénéficié des prières a eu significativement moins besoin d’assistance respiratoire et d’antibiotiques.

McTaggart croit que non seulement nous pouvons nous aider nous-mêmes à guérir mais que nous pouvons également aider les autres sur le plan énergétique. Ainsi, nous serions en mesure d’influencer les cellules d’un autre alors même qu’elles se seraient complètement « perdues ». Cette affirmation repose sur une expérience faite en laboratoire sur des cellules cancéreuses. Le chercheur Glen Rein a invité le guérisseur Leonard Laskow à projeter différentes pensées sur des cellules cancéreuses. Les cellules ont à peine réagi à certaines pensées mais quand Laskow leur a « demandé » de revenir à leur ordre naturel et de normaliser leur rythme de croissance, ce rythme a baissé de 39%.

Penser à un monde meilleur

A ce jour, Lynne McTaggart a déjà touché des milliers de personnes dans plus de nonante pays avec son enquête « mind-over-matter ». Son « laboratoire mondial’ lui a permis de mettre en évidence que les pensées peuvent conduire à une modification de la matière.

Il reste encore beaucoup à découvrir sur les pouvoirs de la pensée. En théorie, il devrait être possible de rendre le monde meilleur ou de le sauver par la seule force de la pensée. Mais la science n’a pas encore atteint un stade aussi avancé.

Auteur : Pauline Bijster

La mécanique quantique

La mécanique quantique est la branche de la physique qui a pour objet l’étude des plus petites particules et de leurs liens : l’énergie et l’interaction des atomes entre eux. Contrairement à la physique classique, la mécanique quantique – en tout cas la branche appelée l’interprétation de Copenhague – suppose que, du simple fait de son regard, l’observateur exerce une influence sur l’objet de son attention.

Niels Bohr et Werner Heisenberg, les chercheurs qui ont formulé l’interprétation de Copenhague vers 1927, ont découvert que les particules quantiques peuvent être considérées comme des « petits paquets » d’énergie vibratoire qui échangent constamment de l’énergie entre eux. De manière très simplifiée, ils ont conclu que rien dans l’univers n’existe comme une chose concrète, mais que tout est mouvement et réponse à l’énergie de « l’autre », même deux blocs de béton.

Ils ont également conclu que les choses ne sont pas indépendantes de la façon dont nous les percevons et que, dès lors, notre perception peut influencer la réalité.

D’invisibles connexions

Lynne McTaggart s’est servie des conclusions de Bohr et Heisenberg dans un livre qui a fait beaucoup parler de lui. Dans « La science de l’intention » (The intention experiment), elle décrit de nombreuses expériences à l’appui d’une même thèse : au niveau de l’infiniment petit, nous formons des connexions invisibles avec tout ce qui nous entoure, les humains et les choses, échangeant continuellement des informations.

Dans certaines expériences, les sujets dirigeaient consciemment leur méditation sur de l’eau. Il est clairement apparu qu’à l’issue de leur méditation, les propriétés de l’eau avaient été modifiées. « En d’autres termes, écrit-elle, si vous maintenez votre pensée focalisée sur un objet déterminé, il est possible d’en modifier la structure moléculaire par le seul pouvoir de votre pensée. »

Une plante ressent ce que vous pensez

McTaggart rappelle notamment les expériences menées dans les années ’60 par le scientifique Cleve Backster qui s’intéressait à la question de savoir si les plantes pouvaient penser ou émettre des signaux. A l’époque, Backster faisait autorité dans le domaine de la polygraphie (détection du mensonge). Un jour, il eut l’idée d’attacher un ficus à un polygraphe avant de l’arroser. Il enregistra effectivement une infime réaction mais peu significative. Il imagina alors de « menacer » la plante pour en obtenir une « réponse ». L’idée était de la brûler et d’observer une éventuelle réaction sur le polygraphe. Alors même qu’il n’était pas encore passé à l’acte, l’aiguille de l’appareil s’est affolée, de la même manière qu’elle s’affole quand le stress pousse un homme à mentir. Il en a conclu que la plante avait « lu » sa pensée et « réagi » à son intention hostile.

On peut influencer un matériau inanimé

Persuadé que personne ne le croirait, Backster invita un groupe de scientifiques devant lesquels il répéta l’expérience. Les résultats furent identiques : des organismes tels que les plantes sont capables de s’adapter à leur environnement et de lire les pensées.

Il n’existe bien évidemment aucune preuve de ce que les plantes décryptent les pensées humaines ou éprouvent de la peur. Mais les scientifiques ont pu mesurer avec précision les énergies électrostatiques et magnétiques émises par notre cerveau et captées par la plante.

Et il n’y a pas que les organismes vivants que les pensées peuvent ainsi influencer, elles sont capables de cette prouesse sur la matière inanimée. Plus fort encore : les animaux possèdent le même « pouvoir ». Une expérience menée avec des poussins et des « mamans-robots » a permis de le découvrir. Lorsque les poussins souhaitaient que le robot vienne vers eux, celui-ci, programmé pour se déplacer de manière tout à fait aléatoire, se dirigeait effectivement vers les poussins.

On peut ressentir ce que ressent l’autre

Autre éminent scientifique, John Bastyr a réalisé plusieurs expériences avec des personnes pratiquant régulièrement la méditation. Les scientifiques aiment travailler avec des personnes qui connaissent bien la méditation. Les résultats sont plus explicites qu’avec des personnes qui n’ont jamais médité car elles sont capables de concentrer facilement leurs pensées sur une seule chose.

Bastyr a démontré que les ondes cérébrales de la personne « émettrice » peuvent être captées par celles de la personne à laquelle elles sont destinées. Et même simultanément, comme si le « récepteur » percevait la même image que l' »émetteur » alors qu’il ne la voit pas réellement.

Ce que Bastyr a démontré, nous le savons déjà intuitivement. Ne vous arrive-t-il pas fréquemment de connaître l’état d’esprit de votre interlocuteur avant même qu’il vous dise ce qui le préoccupe ? Ne sentez-vous jamais ce regard d’une personne qui se tient derrière vous ? Combien de fois, vous et votre conjoint, pensez la même chose au même moment ? N’avez-vous jamais remarqué comme l’atmosphère d’une pièce change totalement quand vous avez une pensée aimable à propos de la personne assise en face de vous ?

Guérir par ses propres pensées

L’univers médical connaît lui aussi toute l’importance de la pensée. Prenons l’effet Placebo : un malade se porte mieux après avoir pris un médicament factice. Dans son ouvrage « C’est la pensée qui compte », le biochimiste David Hamilton décrit les preuves scientifiques de l’effet placebo. La plupart des chercheurs sont d’accord pour dire que le placebo fonctionne en raison de deux facteurs : le désir de la personne de guérir et la conviction qu’elle va guérir.

Hamilton ajoute un troisième facteur : la grande confiance du patient dans la situation. Et sur ce point, il semble avoir raison. Un placebo est administré à deux groupes de patients atteints de la maladie de Parkinson. On dit au premier groupe que l’injection coûte 100 dollars et au second qu’elle coûte 1.500 dollars. Suite à l’injection, les médecins procèdent à des tests de motricité et à des mesures de l’activité cérébrale. Dans les deux groupes, on enregistre des progrès sur le plan de la motricité mais les progrès réalisés par les patients ayant reçu le médicament « coûteux » sont beaucoup plus spectaculaires. Apparemment, ces patients ont d’autant plus confiance dans la médecine qu’elle est chère.

Guéri par le pouvoir de la pensée d’un... autre

On a utilisé d’autres moyens pour explorer le pouvoir de la pensée sur la guérison. Il ne s’agit pas ici de la pensée des malades eux-mêmes mais de celle de tierces personnes. Dans les années ’80, on a réalisé plusieurs expériences sur l’effet de la prière. 393 patients hospitalisés dans le service de cardiologie d’un hôpital de San Francisco ont tous reçu un traitement identique mais un groupe de croyants a prié pour la moitié d’entre eux. Le groupe qui a bénéficié des prières a eu significativement moins besoin d’assistance respiratoire et d’antibiotiques.

McTaggart croit que non seulement nous pouvons nous aider nous-mêmes à guérir mais que nous pouvons également aider les autres sur le plan énergétique. Ainsi, nous serions en mesure d’influencer les cellules d’un autre alors même qu’elles se seraient complètement « perdues ». Cette affirmation repose sur une expérience faite en laboratoire sur des cellules cancéreuses. Le chercheur Glen Rein a invité le guérisseur Leonard Laskow à projeter différentes pensées sur des cellules cancéreuses. Les cellules ont à peine réagi à certaines pensées mais quand Laskow leur a « demandé » de revenir à leur ordre naturel et de normaliser leur rythme de croissance, ce rythme a baissé de 39%.

Penser à un monde meilleur

A ce jour, Lynne McTaggart a déjà touché des milliers de personnes dans plus de nonante pays avec son enquête « mind-over-matter ». Son « laboratoire mondial’ lui a permis de mettre en évidence que les pensées peuvent conduire à une modification de la matière.

Il reste encore beaucoup à découvrir sur les pouvoirs de la pensée. En théorie, il devrait être possible de rendre le monde meilleur ou de le sauver par la seule force de la pensée. Mais la science n’a pas encore atteint un stade aussi avancé.

Auteur : Pauline Bijster

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