Le meilleur des cuisines du monde

Sushis, spaghettis, falafels, paëlla, colombo, curry...Voici notre guide, région par région, pour choisir les plus savoureux mais surtout, les plus sains.

Les cuisines exotiques sont délicieuses. Mais outre leurs qualités gustatives, elles présentent aussi de nombreux avantages pour la santé.

LE JAPON

Peu de cancers du sein

Au Japon, l’archipel d’Okinawa est réputé et jalousé pour la bonne santé de ses habitants. Lesquels battent tous les records de longévité (87 ans pour les femmes) et font même mieux que les Crétois.

Du poisson et peu de sucre

Côté protéines animales, seul le poisson est consommé régulièrement, mais jamais tous les jours. La viande et les laitages sont rarissimes. En revanche, les protéines végétales (céréales, légumes secs, algues) s’affichent à tous les repas. Résultat ? Une absorption de graisses équivalente à 25 % de l’alimentation contre 35 à 40 % chez nous. Un autre secret : pas de sucré en guise de dessert, sauf les jours de fête. Et les pâtisseries sont préparées avec des haricots rouges, du riz ou des fruits.

Des algues au menu

Présentes à tous les repas asiatiques, les algues ont des capacités détoxifiantes, elles apportent iode, potassium et calcium (nous présentons souvent des carences en ces trois minéraux), protègent le coeur et préviennent l’hypercholestérolémie.

Ce qu’il faut éviter

Certaines sauces soja trop riches en sel et en glutamates, les plats qui contiennent beaucoup de viande et de nouilles et peu de légumes, les pâtes et le riz frits.

L’ORIENT

Légumes et huiles végétales

Un cauchemar diététique, le couscous ? Pas si sûr ! Avec sa semoule cuite à la vapeur et préparé à base de volaille et de légumes, il ne pèse pas lourd sur la balance. Qui plus est, combiner le blé et les pois chiches, c’est bénéficier de la majorité des acides aminés essentiels au bien-être.

Les légumes secs à l’honneur

Les légumineuses, autre pilier de l’alimentation orientale, sont riches en protéines végétales, minéraux et en fibres solubles, intéressantes pour pas créer de pic glycémique. Ce qui permet aussi de diminuer le taux de cholestérol.

Si vous craignez de ne pas les digérer, faites-les tremper au moins une nuit dans une eau fraîche additionnée d’une cuillère à soupe de bicarbonate de soude.

L’huile d’argan, cadeau des dieux

L’huile d’argan, nécessitant malgré tout d’ouvrir large son portefeuille, est employée tant en cosmétologie (elle prévient le vieillissement de la peau et régénère l’épiderme) qu’en diététique où elle favorise la protection cardiovasculaire et aurait même des propriétés anticancéreuses.

Comme l’huile d’olive, elle contient 80 % d’acides gras insaturés mais présente davantage d’acide linoléique, acide gras essentiel. Elle contient aussi une belle dose de vitamine E, aux vertus antioxydantes. Utilisez-la dans un plat de tajine ou une vinaigrette, pure ou mélangée à une autre huile végétale, mais avec parcimonie car sa saveur est loin d’être neutre.

Ce qu’il faut éviter

Les falafels frits, les plats à base de légumes frits (choux-fleur, aubergines, etc.), les desserts riches en sucre, en miel et en pistaches ou noix.

LA CHINE

Des cuissons très courtes

Les plats asiatiques possèdent de nombreuses qualités nutritionnelles. D’ailleurs, le pays connaît un faible taux de décès prématurés par maladies cardiovasculaires et cancers. Et ce, probablement grâce aux cuissons très courtes, via les woks.

Pour profiter des bienfaits de cette large poêle profonde, les aliments doivent être découpés en petits morceaux avant d’être saisis brièvement à feu vif. Ce qui implique une sauvegarde maximale des nutriments et l’utilisation d’un minimum de matières grasses.

Un bémol ? Le glutamate, un exhausteur de goût très présent dans les plats chinois, entraîne chez les plus sensibilisés des maux de tête et un malaise... Ce  » syndrome du restaurant chinois  » toucherait environ 2 % de la population.

Le soja vous veut du bien

Riche en isoflavones, il améliore la santé cardiovasculaire, protège de certains cancers (si les femmes asiatiques ne souffrent quasiment jamais de cancer du sein, ce serait grâce à leur prise quotidienne de soja), stabilise la glycémie, favorise la santé intestinale, prévient l’ostéoporose... Il se décline sous une multitude de formes (lait, sauce shoyu, tofu, lait ou yaourt de soja, steak de soja), ce qui favorise une consommation régulière.

Du thé contre les radicaux libres

Le thé pourrait bien présenter les mêmes vertus que le vin rouge (bu sans excès) : il contient des polyphénols, soit des antioxydants capables de lutter contre les radicaux libres. Mais le thé recèle également des catéchines (surtout le vert), des théaflavines (plutôt le noir), des flavonols... Des éléments plus efficaces que les vitamines C et E ! Grâce à ces antioxydants, le thé diminue le risque de maladies cardiovasculaires et les cancers.

Mais le thé n’a pas que des vertus... Bu en excès, il diminue l’absorption de fer au niveau intestinal. Et quand on assimile moins bien le fer, on risque une anémie qui, même légère, entraîne une fatigue plus importante, une moindre résistance aux infections... Evitez donc de boire votre  » cup of tea  » juste après le repas.

Ce qu’il faut éviter

Les sauces sucrées (aux prunes ou cerises), les préparations aigres-douces, les pâtés impériaux, les nouilles et le riz frits.

LA MEDITERRANEE

Le plein de légumes

Des assiettes pleines de légumes crus et cuits, de pâtes (féculents), d’huile d’olive, de poisson (plutôt que la viande)... Pas étonnant que le régime méditerranéen ait été encensé dès les années 1950 ! Et remis sur le devant de la scène médicale : les experts répètent régulièrement les bienfaits santé de ces menus.

Des tomates à volonté

Dans les régions méditerranéennes, les tomates, sous toutes leurs formes, sont omniprésentes... Voilà qui favorise un apport essentiel en lycopène, un antioxydant important. Le réchauffement modifie sa structure chimique, ce qui le rend plus facilement utilisable par notre corps.

Ces conclusions ne signifient pas pour autant qu’il faut se gaver de sauce bolognaise ! Ni qu’il soit nécessaire de boire le ketchup au goulot. Ces aliments doivent être intégrés dans une alimentation saine, comprenant un minimum quotidien de 300 g de légumes et de 2 fruits. La dose idéale de lycopène, afin de prévenir les pépins de santé, serait de 25 à 30 mg par jour.

Les tomates en conserve sont parfois préférables aux fraîches. En effet, les fruits frais retrouvés dans nos supermarchés ont été cueillis bien avant maturité, n’ont pas eu le temps de bénéficier du soleil, ont été malmenés pendant le transport. Alors que les conserves sont réalisées avec des fruits cueillis juste à maturité et directement sur les lieux de récolte.

Des poissons riches en oméga 3

Saumon, maquereau, sardine, thon, anchois... Même s’ils appartiennent à la catégorie des poissons gras, ils sont recommandés pour garder une ligne de sirène et pour leurs qualités anti-cancéreuses. Ce sont les fameux acides gras oméga 3 qui nous protègent des méfaits du cholestérol. Et ce, à condition de déguster au moins 300 g de poisson évoluant en eaux froides (saumon, thon, hareng...) par semaine.

Enfin, les psy commencent aussi à s’intéresser à ces bons gras car il semble qu’un déficit en oméga 3 soit à l’origine de gros coups de blues.

Le message à retenir ? Le poisson, c’est (toujours) bon ! Et pour continuer de profiter de sa darne sans scrupule, choisissez du bio. Après cuisson, enlevez le gras et la peau, où s’accumulent surtout les toxiques. Et surtout, diversifiez vos menus.

Ce qu’il faut éviter

Les pizzas avec beaucoup de viandes grasses (salami, chorizzo, etc.) et de fromage (mozzarella, gorgonzola, etc.), les sauces à la crème, les viandes pannées, les poissons frits.

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