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La pleine conscience est aussi efficace contre l’anxiété

Vous souffrez d’anxiété? Dans ce cas, il peut être judicieux d’opter pour une thérapie basée sur la pleine conscience. Ses effets se sont révélés aussi efficaces qu’un médicament antidépresseur pour traiter les troubles anxieux. Telle est la conclusion d’une étude américaine, qui a comparé les deux traitements.

Aujourd’hui, les personnes aux prises avec l’anxiété sont souvent traitées grâce à des techniques de psychothérapie (généralement une thérapie cognitivo-comportementale), associées ou non à certains antidépresseurs. La médiation de pleine conscience est également souvent utilisée pour lutter contre l’anxiété. Son effet avait déjà été démontré dans le traitement de la dépression et de l’anxiété, mais un groupe de chercheurs américains a voulu déterminer l’impact exact de la pleine conscience sur les symptômes d’anxiété et l’efficacité de cette thérapie par rapport aux antidépresseurs.

Une étude a été lancée auprès de quelque 200 participants diagnostiqués avec des troubles anxieux. La moitié du groupe a reçu le médicament escitalopram, un antidépresseur régulièrement utilisé pour combattre l’anxiété. Les autres participants ont quant à eux suivi un programme de méditation de pleine conscience pendant huit semaines. Ils ont chacun bénéficié d’une séance de pleine conscience et de méditation une fois par semaine. Tout au long de cette étude – à savoir avant le test, juste après, et 3 à 6 mois plus tard – les participants ont été soumis à des entretiens pour évaluer leurs symptômes d’anxiété.

Moins d’effets secondaires

À la fin du test, les résultats se sont avérés très similaires dans les deux groupes. Il n’y avait que très peu de différences niveau efficacité et réduction des symptômes et ce, même après les huit premières semaines. Les participants ont ensuite eu le choix de poursuivre ou non le traitement. Environ un quart d’entre eux ont décidé de poursuivre la pratique de la pleine conscience, tandis qu’environ la moitié ont préféré opter pour les médicaments. Les scientifiques ont conclu que les deux traitements fonctionnaient aussi bien l’un que l’autre, à la nuance près que la pleine conscience n’a pas d’effets secondaires.

Source: Jama Psychiatry, Eos Magazine

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