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La Croix-Rouge appelle aux dons de plasma

Alors que la demande augmente, les dons de plasma sont insuffisants partout dans le monde et la Belgique ne fait pas exception à la règle, a alerté lundi la Croix-Rouge.

La grande majorité (70%) des dons de plasma provient de donneurs rémunérés aux États-Unis. La crise sanitaire du coronavirus a toutefois fait grandement chuter ces dons. Cette offre diminuée, combinée à une demande en hausse, mène à des pénuries de plasma, explique Jan Poté, porte-parole de la Croix-Rouge flamande.

Contrairement à de nombreux pays européens, la Belgique a continué d’investir dans l’approvisionnement en plasma mais les dons restent tout de même nécessaires, au vu de la demande en hausse. « Bien que nous nous en sortions mieux que d’autres pays européens, nous restons dépendants des dons opérés à l’étranger », poursuit M. Poté.

Le plasma permet deux types de traitements: par intraveineuse, où le médicament est injecté dans le sang – une méthode communément utilisée dans les hôpitaux -, et en sous-cutané. Cette seconde méthode peut être déployée à domicile.

La Belgique est actuellement en état de couvrir 68% de ses besoins concernant les traitements par intraveineuse. Le gouvernement a en effet établi un contrat avec un partenaire commercial local, auquel la Croix-Rouge flamande fournit du plasma pour la production de médicaments intraveineux et qui, en retour, a l’obligation de commercialiser ces traitements en Belgique. Pour les 32% restant, il faut dès lors se tourner vers d’autres pays.

Quant aux traitements sous-cutanés, aucun partenariat commercial n’a été signé. « Nous dépendons donc à 100% de fournisseurs étrangers et (sommes donc plus vulnérables à) la pénurie mondiale de plasma », pointe le porte-parole.

La Croix-Rouge demande donc aussi au gouvernement de nouer des partenariats.

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