L’impact du Dieselgate sur la santé

La fraude aux moteurs diesel a contribué à une hausse des émissions de polluants et plus particulièrement de NO2 (dyoxyde d’azote). C’est en tous cas ce qu’estime le Conseil supérieur de la Santé, qui met en garde contre des effets attendus sur la santé.

Cette fraude à la détection de polluants, qui a éclaté dans le cadre de l’affaire Volkswagen (aussi appelée Dieselgate), est due à l’utilisation intentionnelle, entre 2009 et 2013, d’un logiciel désactivant le dispositif de dépollution de NOx (oxydes d’azote) en conditions normales de circulation, afin de donner aux conducteurs l’impression de respecter les normes d’émissions polluantes. Dans le monde, ce sont plusieurs millions de véhicules qui ont été équipés de ce logiciel.

Les NOx sont d’importants précurseurs de l’ozone qui participent à l’acidification des écosystèmes. Ils ont des effets complexes sur la chimie atmosphérique, l’équilibre des radiations solaires et donc sur les changements climatiques, explique le Conseil. Tous ces effets directs sur l’environnement peuvent avoir des effets indirects sur la santé humaine, qui seraient difficilement mesurables. A des concentrations ambiantes, les NOx sont par ailleurs irritants pour les muqueuses respiratoires et ont dans ces cas des conséquences directes sur la santé. « Il est évident que la fraude aux moteurs diesel contribue à une hausse des émissions de polluants et de NO2 en particulier. Le logiciel frauduleux a également des conséquences sur la santé, notamment en raison de cette exposition élevée existante « , regrette encore le Conseil supérieur de la Santé.

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