On les décrit volontiers comme des traitements doux et naturels. Raison pour laquelle demande pour ce type de thérapies ne cesse e croître, comme en attestent les plus réentes enquêtes de santé. Pourtant, le monde scientifique reste sceptique quant à l'efficacité éelle de l'homéopathie et de la phytothérapie.
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On les décrit volontiers comme des traitements doux et naturels. Raison pour laquelle demande pour ce type de thérapies ne cesse e croître, comme en attestent les plus réentes enquêtes de santé. Pourtant, le monde scientifique reste sceptique quant à l'efficacité éelle de l'homéopathie et de la phytothérapie." L'homéopathie considère la personne ans sa globalité. Tous les aspects de la vie ont pris en compte, explique le Dr Léon cheepers, médecin généraliste et secrétaire io Homeopathica Belgica. Nous soile malade plutôt que la maladie. prescription homéopathique est exent personnalisée. Il est donc tout à ssible de prescrire le même remède athique à des patients différents pour des affections très variées. A l'inun même problème - par exemple la nation - peut être traité chez divers s avec des remèdes homéopathiques différents. "La personnalisation des prescriptions passe par un questionnaire approfondi. " Le traitement débute par un long entretien. Il peut aussi être utile de s'entretenir avec le conjoint. Nous ne nous limitons pas aux symptômes locaux, comme une verrue, ni aux symptômes généraux, comme la fatigue, mais nous tenons compte dans notre analyse de la personne dans sa globalité. Nous l'interrogeons sur son histoire, sa situation familiale, son caractère, d'éventuels traumatismes, etc. Chaque détail compte.Il existe des milliers de médicaments homéopathiques mais, en affinant la recherche sur base des réactions et des symptômes du patient, on parvient à cibler le traitement efficace. Un remède unique, d'où le terme d'homéopathie. Cela demande parfois du temps et des tâtonnements mais, une fois le bon traitement trouvé, on assiste parfois à de petits miracles. Nous partons du principe que pour chaque personne il existe un remède spécifique. "" Lorsque c'est possible, nous essayons de traiter la personne par homéopathie, précise le Dr Scheepers. Si le traitement ne donne pas les résultats escomptés, nous faisons bien sûr appel à la médecine allopathique. Concrètement, les médecins homéopathes prescrivent nettement moins d'antibiotiques, d'anti-inflammatoires, d'antiacides ou de psychotropes. Nos patients sont généralement en meilleure santé, car ils n'ont pas traité ou masqué toutes sortes d'affections à coup de médicaments classiques. "Quand un problème de santé le réclame, il est tout à fait possible d'associer homéopathie et allopathie. " Je traite un grand nombre de patients souffrant d'affections cardiovasculaires, soignés de manière classique, mais qui se tournent vers l'homéopathie pour d'autres problèmes de santé tels que la bronchite, l'angine, etc. " On peut soigner par homéopathie à tout âge. " Cela fonctionne mieux chez les jeunes enfants, parce qu'ils n'ont pas de freins, ils sont ouverts et se livrent plus aisément, ce qui facilite le diagnostic homéopathique. Quand le patient a franchi le cap des 50 ans, il faut parfois un peu plus de temps pour trouver le bon remède. A cet âge-là, il est plus difficile d'arriver à cerner la personne ", reconnaît le Dr Scheepers.Dans le cas des traitements à base de plantes, d'herbes ou de portions de végétaux, il n'est pas question de quantités infimes comme en homéopathie. " Un grand nombre de plantes contiennent des substances qui ont fait la preuve de leur efficacité en termes de santé. Contrairement à la médecine traditionnelle, la phytothérapie est 100% naturelle (zéro composant synthétique), explique le Dr Rini Verpraet, un médecin qui associe traitements médicaux classiques et thérapies complémentaires. Dans le cas de la phytothérapie, nous utilisons la totalité de la plante sous forme d'infusion, d'extraits secs (gélules), de teintures-mères (plante moulue dissoute dans un véhicule alcoolique), d'huiles essentielles (pressées ou distillées), etc. Certaines parties de la plante peuvent aussi jouer un rôle : la fleur, l'écorce, le bouton ou la racine. "La phytothérapie se rapproche de la médecine classique en ce qu'elle se base également sur des actifs présents dans les plantes. En allopathie, on isole un composant bien précis de la plante et on le concentre, tandis qu'en phytothérapie on en utilise plusieurs, voire la plante entière. " L'interaction des différentes molécules permet souvent une meilleure efficacité, tout en limitant les effets secondaires ", soutient le Dr Verpraet.Nombre de médicaments classiques sont issus des plantes. " L'un des exemples les plus connus est l'aspirine ou acide acétylsalicylique qui est issu de la salicine, elle-même extraite de la reine-des-prés ou du saule blanc (Salix alba). Autre point commun avec la médecine classique : la phytothérapie n'est pas sans danger ", met en garde le Dr Verpraet.Certaines plantes peuvent être nocives, provoquer des effets secondaires, voire être totalement déconseillées dans certains cas. " L'herbe de la Saint-Jean, ou millepertuis, souvent utilisée en cas de dépression, peut réagir avec d'autres médicaments. Chez une femme, cela peut déboucher, par exemple, sur une grossesse non désirée ou provoquer des saignements en dehors des règles si elle prend ce traitement en même temps la pilule. Le millepertuis peut également diminuer l'efficacité de certains médicaments pour le coeur. Il faut donc impérativement consulter son médecin avant de se soigner par phytothérapie. "" On peut très bien associer la phytothérapie à la médecine classique, à condition de tenir compte d'éventuels effets secondaires ou interactions. Si la plante est bien choisie, son effet sera plus doux mais pas moins efficace que celui d'un médicament allopathique. Un médicament classique ne contient qu'un seul actif, alors qu'en phytothérapie on utilise diverses parties d'un végétal (actifs, excipients et épaississants) qui fonctionnent en harmonie et offrent une efficacité thérapeutique globale. "