Des traces de cancer sur un squelette vieux de 4.200 ans

Des archéologues espagnols ont mis au jour dans le sud de l’Egypte une momie vieille d’environ 4.200 ans et qui portait des traces d’un cancer du sein métastatique. Selon les chercheurs, cette découverte constitue la plus ancienne preuve de cancer jamais retrouvé jusqu’à présent. Elle confirme également que la maladie n’est pas typique de notre époque.

Le squelette est celui d’une femme, découvert dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, à l’ouest de la ville d’Assouan, en Egypte. Elle aurait vécu à la fin de la 6e dynastie des pharaons, la dernière des dynasties égyptiennes. Après examen des restes, lesséquelles typiques des dommages provoqués par la propagation d’un cancer du sein métastatique ont été observées. Le squelette présentait une dégradation extraordinaire identique aux dégâts causés par un cancer.

Un Soudanais et un Sibérien

En mars 2014, des chercheurs britanniques avaient déjà découvert le squelette d’un jeune homme portant des traces de métastases. Celui-ci datait de 3.000 ans et avait été mis au jour dans une tombe au nord du Soudan. La même année, un autre squelette sibérien présentait les stigmates de la maladie. Dans les deux cas, des traces de métastases très nettes avaient été relevées.

Pas une maladie du 21e siècle

De nos jours, le cancer est l’une des principalescauses de décès dans le monde, mais la maladie est pratiquement absente des recherches archéologiques par rapport à d’autres pathologies. Ce fait a longtemps laissé penser que le cancer était une maladie typique du 21e siècle et d’un mode de vie moderne.

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