Des Belges mettent au point une détection précoce du cancer du sein

Heureuse nouvelle dans le domaine de la recherche relative au cancer du sein : des chercheurs belges ont identifié les cellules à l’origine de la tumeur. Cette découverte ouvre la voie à une détection très précoce du cancer du sein grâce à une simple prise de sang.

La découverte intervient après huit années de recherche ! L’équipe de scientifiques, dirigée à l’ULB par le Pr Cédric Blanpain, a compris le programme génétique depuis la cellule d’origine jusqu’au cancer invasif. Le cancer du sein, qui touche une femme sur neuf, est le plus répandu en Belgique.

Prévoir des traitements adaptés

Le fruit de ces recherches a été publié dans la prestigieuse revue scientifique Nature. Les chercheurs ont étudié deux gènes, PIK3CA et p53, qui sont les plus fréquemment mutés dans les cancers du sein. Grâce à sa découverte, l’équipe espère pouvoir bloquer soit l’initiation du cancer, soit sa progression, soit la maladie déjà bien établie.En partant de l’origine moléculaire de la tumeur, ils sont parvenus à déterminer quel type de cancer du sein, sur les quatre existants, va naître et ainsi prévoir des traitements adaptés. Cependant, les patientes souffrant d’un cancer du sein devront encore patienter cinq ans avant de pouvoir effectuer le test mis au point. Il faut malgré tout rester réaliste puisqu’un dépistage généralisé ne sera certainement jamais faisable. Mais ce test pourrait toutefois être effectué sur les femmes susceptibles d’être confrontrées à une récidive de la maladie ou chez celles, comme l’actrice américaine Angelina Jolie, qui présentent une prédisposition génétique élevée. Elles ne devraient ainsi plus faire le choix douloureux de subir une ablation des seins.

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