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Certains logopèdes pourront facturer des suppléments à leurs patients

Mi-juillet, les logopèdes ont choisi à 59,51% de se déconventionner. La dernière convention des logopèdes, R/22 fixant les tarifs officiels de leurs prestations, a été approuvée avec des tarifs indexés, fin mai, par les membres du comité de l’assurance, au niveau de l’Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité (Inami), et a ensuite été validée en conseil des ministres. À partir du 1er août 2022, les logopèdes qui n’ont pas accepté l’accord pourront facturer des suppléments à leurs patients.

Jusqu’alors fixés à 28,33 euros par séance de minimum 30 minutes, les tarifs ont été augmentés à 29,28 euros, sur base de la seule indexation, avec la nouvelle convention. La quote-part du patient est de 5,50 euros et les 23,78 euros restants sont remboursés par l’assurance soins de santé obligatoire.

Les associations de logopèdes réclamaient une revalorisation du secteur pour atteindre 33,40 euros par consultation de base. Elles avaient dès lors refusé, en commission, de signer la convention sectorielle pour le 1er janvier, qui est aujourd’hui imposée sans leur accord. C’est la première fois qu’un consensus n’a pas pu être trouvé.

Les logopèdes qui ne sont pas conventionnés sont, quant à eux, libres de fixer leurs propres tarifs et ils peuvent facturer un supplément à charge du patient. Du côté de la Mutualité chrétienne, on s’attend « à ce que ce supplément s’élève probablement à 4,12 euros, ce qui porte le coût total pour le patient à 9,62 euros par séance ».

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