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Burn-out, dépression, surmenage: quelles différences?

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Vous êtes constamment fatigué(e), vous n’avez plus envie de rien, vous avez le moral à plat... votre entourage vous conseille de lever le pied. Mais quel est vraiment le mal qui vous mine?

La dépression est un trouble de l’humeur ou émotionnel. Le burn-out est un trouble de l’énergie. Le surmenage aussi, mais il est plus limité dans le temps. C’est le cas, par exemple, si on exige trop de vous au travail pendant quelques mois pour respecter un délai. Après un surmenage, quelques semaines de repos suffisent en général à retrouver son équilibre.

Volonté d’agir et épuisement

Une personne dépressive est capable d’agir mais elle ne le veut pas. Dans le cas d’un burn-out, on voudrait agir mais on ne le peut plus à cause d’un épuisement total. Il arrive que le burn-out débouche sur une dépression.

Sautes d’humeur et culpabilisation

Lors d’un burn-out, on se sent épuisé tant sur le plan psychique que physique. Le surmenage s’accompagne de violentes sautes d’humeur, on se sent acculé. Dans le cas d’une dépression, on broie du noir, on culpabilise, on a des sautes d’humeur, on nourrit des pensées suicidaires...

Vie privée ou travail?

La dépression mine tous les aspects de la vie. Le burn-out se limite à la sphère responsable des soucis : le travail. On peut souffrir de burn-out tout en se sentant heureux dans la sphère privée.

Traitement

Le surmenage et le burn-out peuvent être traités par le repos et une thérapie destinée à aider à reprendre sa vie en mains. En cas de dépression grave et prolongée, on prescrit des antidépresseurs associés à une psychothérapie.

Les 4 signes principaux du burn-out

1. On réduit progressivement ses contacts sociaux. On n’a plus le temps et l’énergie pour voir ses amis, sa famille...

2. On tombe malade les premiers jours de vacances. Le corps subit une pression énorme au travail. Dès que la pression se relâche, le système immunitaire est à la merci des infections.

3. On souffre de maux de tête le week-end en réaction à un excès de stress. S’y ajoutent parfois des douleurs cervicales, dorsales ou aux épaules.

4. On souffre d’insomnies, on est facilement irrité, en colère.

Nous sommes nombreux à reconnaître ces signaux mais on les attribue en général à d’autres causes, au lieu de songer qu’ils peuvent indiquer un risque de burn-out.

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