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BPCO et l’influence de la météo

Les personnes souffrant de bronchite chronique ou d’emphysème pulmonaire, comme tant d’autres malades chroniques, subissent quotidiennement les conséquences de leur maladie. Pour ces patients atteints de BPCO, cela signifie également tenir compte de la météo.

BPCO est l’abréviation de Bronchopneumopathie Chronique Obstructive : un terme collectif pour désigner des maux tels que la bronchite chronique et l’emphysème pulmonaire. Il s’agit, en bref, d’une maladie chronique inflammatoire qui attaque les bronches et provoque des lésions pulmonaires. Elle se caractérise par la toux, des expectorations de mucus, l’essoufflement, la fatigue et la perte de poids.

Les symptômes de la BPCO n’apparaissent généralement pas avant 35-40 ans et – dans 82 % des cas – peuvent être directement attribués aux conséquences du tabagisme.

Comme c’est le cas pour d’autres organes, l’homme n’a qu’un ensemble de poumons grâce auxquels il pourra respirer toute sa vie. La BPCO est chronique et ne peut donc pas être guérie, mais la détérioration des poumons peut être ralentie. En prenant bien sûr des médicaments, mais en menant surtout une vie saine (arrêtez de fumer !), en faisant de la physiothérapie, de la rééducation pulmonaire et des traitements à l’oxygène.

Air

De toutes les conséquences de la BPCO, l’essouflement est certainement la plus dérangeante pour la plupart des patients. L’air intérieur et extérieur a une influence directe sur ce point. De nombreux patients atteints de BPCO présentent davantage de symptômes lorsqu’il y a du vent ou de la pluie. Le brouillard, par exemple, est constitué de petites gouttelettes d’eau qui attaquent directement les poumons. Mais le froid et la pollution de l’air affectent également la vitesse à laquelle un patient s’essouffle ou se fatigue. En cas de pic de pollution, de nombreuses personnes atteintes de BPCO choisiront donc de rester à l’intérieur.

Température

Les grandes différences de température sont aussi souvent un désastre pour les personnes atteintes de BPCO. Et ces changements se produisent souvent brusquement. Par exemple, en été, lorsqu’on entre dans un magasin rafraîchi par un système d’air conditionné, ou en hiver, lorsqu’on passe d’un environnement chauffé à un environnement très froid, et souvent humide (l’extérieur).

Si vous avez des poumons endommagés, il est conseillé de maintenir les températures diurnes et nocturnes de la maison à des niveaux presque identiques. Le jour, il fait 21°C et la nuit 18°C, ce qui est une bonne moyenne.

Comme les symptômes augmentent à mesure que l’air devient plus humide (même à l’intérieur), une maison chauffée de manière uniforme offre le meilleur environnement de vie. Un système de chauffage central s’en charge généralement, mais il existe aussi des dispositifs qui peuvent réguler l’humidité de l’air.

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