Attention à l’usage d’insecticides dans les maisons !

Malgré une réglementation stricte, l’usage domestique des insecticides n’est pas toujours sans risques et il faut les utiliser avec prudence. Des professionnels de la santé conseillent d’utiliser des mesures alternatives.

En 2013, environ 75 tonnes de substances actives ont été utilisées pour venir à bout des insectes dans les habitations, qu’il s’agisse de fourmis, de mites, de mouches ou encore d’araignées. Ces substances ont été déclinées en plus ou moins 800 tonnes de produits, sous des formes très variées: aérosols, vaporisateurs, diffuseurs, cassettes, appâts, colliers anti-puces, etc.

Selon le Conseil supérieur de la Santé, l’utilisateur amateur est, contrairement à l’utilisateur professionnel, généralement peu informé des risques que représentent ces produits et n’est que peu ou pas protégé durant l’application, sa principale source étant l’étiquette figurant sur l’emballage. Or, l’utilisation de tels produits n’est pas sans risque pour la santé.

Effets perturbateurs endocriniens

« Aussi bien la personne qui applique le produit que les habitants des lieux traités courent un risque potentiel. Celui-ci peut être dermique (par contact avec la peau), oral (par la bouche) ou inhalatoire (par les voies respiratoires). Le degré d’exposition dépend de différents facteurs tels que la fréquence d’emploi, le soin mis lors de l’application (par exemple un vêtement de protection), le dosage et le type de formulation (aérosol, diffuseur, etc.) », précise le Conseil dans un avis récemment publié. Des conséquences comme des effets perturbateurs endocriniens peuvent dès lors apparaître.

Préférez les mesures préventives

Par conséquent, le Conseil supérieur de la Santé conseille d’utiliser des méthodes alternatives telles que des moustiquaires, des méthodes physiques comme la lumière UV ou encore l’utilisation de pièges, d’appâts et de répulsifs, même si ces méthodes se révèlent souvent moins efficaces.

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