Alzheimer : 69 % veulent savoir s’ils risquent d’en souffrir un jour

Selon un sondage mené par le magazine auprès de 6.177 Belges, 69 % des 45 ans et plus seraient prêts à faire un test pour savoir s’ils souffriront un jour de la maladie d’Alzheimer.

Avec des Suédois et des Américains, des chercheurs belges ont mis au point un test biologique permettant de déterminer jusqu’à dix ans à l’avance, et avec une certitude de 90 %, le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer. Ce type de test ayant un impact non négligeable sur la vie des patients concernés, le monde médical le réserve à un nombre limité et dans des cas particuliers.

Pourtant, la majorité des sondés – âgés de 45 ans et plus – ne sont pas de cet avis. Selon un sondage exclusif mené par Plus Magazine auprès de 6.177 Belges de 45 ans et plus, 69 % d’entre eux souhaiteraient faire ce test. Ce qui donne une indication de l’importance attachée à la question de la démence. Première raison invoquée : 58 % déclarent qu’en cas de résultat positif au test, les médecins pourraient prescrire une thérapie reculant l’avancée de la maladie. 27 % veulent se préparer au mieux à leur avenir.

Parmi les 31 % ne souhaitant pas faire le test, 14 % veulent vivre leurs prochaines années dans une relative insouciance, et 11% ne veulent pas connaître les maladies dont ils souffriront plus tard.

En alternative à ce test, la plupart des hôpitaux spécialisés proposent un test neuropsychologique poussé, accessible à tout patient. Ce test détermine si sa santé mentale est normale pour son âge ou s’il a de légers troubles cognitifs, dont les prémices d’une démence.

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