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1 personne sur 3 peut contracter le zona

Anne Vanderdonckt
Anne Vanderdonckt Directrice de la rédaction

Le zona ? Une enquête commanditée par GSK auprès de 600 personnes montre que les Belges en ont une connaissance limitée et sous-estiment l’impact de cette maladie.

47% des Belges de plus de 50 ans ont une connaissance limitée du zona et 27% déclarent même n’avoir aucune connaissance de cette maladie. Cependant, le virus du zona est présent chez la quasi-totalité d’entre nous (plus de 95%) : le développement de la maladie est dû en effet à une réactivation du virus de la varicelle. Ce virus reste endormi dans notre organisme après que la maladie infantile se soit manifestée et peut être réactivé lorsque le système immunitaire est affaibli. C’est après 50 ans que le risque de développer cette maladie douloureuse augmente. Les premiers symptômes sont non spécifiques (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) et lorsqu’ils se manifestent il est déjà trop tard pour se protéger : le virus a déjà été réactivé.

« Le zona se manifeste par une éruption cutanée ou par de petites lésions bulleuses dans une région spécifique du corps, souvent sur le côté gauche ou le côté droit du dos et du thorax, explique le Dr Aoun, spécialiste en maladies infectieuses à l’institut Jules Bordet. Cette éruption cutanée peut également avoir lieu au niveau du visage, des yeux ou des oreilles, pouvant causer des dommages plus graves. La maladie se manifeste généralement par des sensations de brûlures.« 

Des complications possibles

Le zona disparaît généralement de lui-même en quelques semaines, mais il peut parfois entraîner des complications graves qui provoquent des problèmes de santé à long terme, comme des douleurs nerveuses intenses, une inflammation du système nerveux central, voire un accident vasculaire cérébral, une crise cardiaque ou encore une paralysie partielle. Jusqu’à 30% des personnes atteintes de zona doivent faire face à des complications graves telles que des douleurs nerveuses chroniques, risquant de réduire considérablement la qualité de vie.

« Chaque année, poursuit le Dr Aoun, je vois dans mon cabinet des patients présentant des conséquences graves du zona. Les conséquences les plus fréquentes sont la névralgie post-herpétique ou encore la méningo-encéphalite qui peut impliquer des paralysies. Il existe des cas plus rares de cécité ou de surdité, lorsque la maladie se manifeste dans la région de l’oeil ou de l’oreille. Quand j’annonce à un patient qu’il est atteint de zona, il y a deux réactions possibles. Soit la personne ne connaît pas la maladie et tout un processus d’information se met alors en place et la personne est fortement impressionnée et inquiétée par les conséquences du zona. Soit la personne connaît cette maladie et on constate que cela l’affecte psychologiquement, cela pouvant aller jusqu’à la déprime « .

Médicament et vaccin

Les éventuelles conséquences graves du zona sont fortement sous-estimées. Seule la moitié des Belges de plus de 50 ans connaissent suffisamment le tableau clinique du zona et, à titre d’exemple, seuls 32% savent que la névralgie post-zostérienne est une complication du zona. C’est pourquoi GSK lance une campagne d’information pour les plus de 50 ans sur le risque de développer un zona et encourager au dialogue avec les médecins ou pharmaciens.

Les vaccins contre le zona sont un bon moyen de se protéger contre cette maladie, mais une étude a montré que seuls 6% des Belges de plus de 50 ans sont au courant de son existence. Les chiffres montrent également que s’ils en sont informés, ils y sont favorables. Le zona peut être traité par des médicaments antiviraux, mais ils doivent être administrés endéans les 72 heures suivant l’apparition de l’éruption pour être les plus efficaces possibles.

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