Sécurité en ligne : gardez l’esprit serein

Commerce en ligne, divertissement, recherches en tout genre... La navigation sur Internet est devenue, plus que jamais, la norme, quelle que soit notre occupation. Encore faut-il se protéger au mieux pour éviter les (très) mauvaises surprises. Voici 5 conseils de base pour une connexion sécurisée.

Faux sites, mails frauduleux, vols de données... Les escrocs regorgent d’ingéniosité pour accéder à nos comptes. Prudence oblige, il est bon de respecter quelques paramètres. Pour que surfer en ligne ne rime pas avec noyade financière. En Belgique, le phishing a coûté 34 millions d’euros aux citoyens en 2020.

Choisir les bons mots de passe

Oubliez le temps où un seul mot de passe vous permettait de vous connecter à n’importe quel site. Désormais, il vaut mieux opter pour plusieurs mots de passe différents, voire en changer systématiquement pour chacun de vos comptes. Ne comptez pas sur votre mémoire infaillible mais gardez près de vous un carnet afin de les inscrire ou faites appel à un gestionnaire de mots de passe en ligne. Un mot de passe doit comporter une combinaison de lettres (minuscules et majuscules) et de chiffres (entre 8 et 12) mais aussi des signes et symboles si le site le permet. Choisissez également avec soin votre nom d’utilisateur. Le mieux est de changer votre mot de passe régulièrement.

Vérifier les paramètres de confidentialité

Quand vous créez un compte, vous y indiquez une série de données personnelles. Mais il est important d’en conserver la maîtrise. Sur un navigateur puissant comme Google Chrome, un réseau tel Facebook ou encore Skype, sur votre antivirus... Il existe toujours un moyen de vérifier et de modifier vos paramètres de confidentialité.

Il est bon de rappeler que pour un fonctionnement optimal, vos appareils et programmes connectés à Internet doivent absolument être mis à jour afin d’éviter des défaillances. Nombre de moteurs de recherche et d’applications ont une mise à jour automatique mais il est conseillé de s’assurer régulièrement si c’est le cas pour toutes vos applis et d’utiliser des logiciels sûrs.

Se méfier du phishing

Les cybercriminels ont de la suite dans les idées et des idées à la pelle. Il ne faut jamais accepter de divulguer vos données personnelles, et à fortiori bancaires, par mail ou par téléphone. Partez du principe que votre banque ne procédera en aucune façon de la sorte, de même que toute administration, organisme ou commerce. La plus grande méfiance est à adopter face à un mail comportant un lien à cliquer si vous n’en connaissez pas l’origine. Le phishing (ou hameçonnage), terme utilisé pour désigner la fraude informatique en vue d’obtenir vos données, dont votre mot de passe ou votre numéro de client, connaît une croissance exponentielle depuis un an, grâce à la crise crise du Covid.

Exemple courant : des organismes frauduleux se faisant passer pour banques proposent des placements et épargnes au rendement incomparable. Une offre trop belle pour être honnête. Là encore, vérifiez l’adresse mail de l’expéditeur. La FSMA (Autorité des services et marchés financiers), régulateur financier en Belgique, a sur son site des listes consultables afin de vérifier l’honnêteté d’un prétendu organisme bancaire. Une mauvaise orthographe est aussi un indice qui en dit long sur les tentatives de cybercriminalité. Pour des infos et mises en garde supplémentaires : https://www.safeonweb.be/fr

S’assurer de l’identité des commerces en ligne

Étant donné que de très nombreux sites vous demandent d’introduire vos informations personnelles pour créer un compte et y accéder, il est impératif de vérifier la fiabilité de ceux-ci. Astuce : repérer que l’adresse commence bien par « https » et que le signe sous forme de cadenas (connexion sécurisée de par le chiffrage de vos données) figure bien dans la barre d’adresse ou au bas du navigateur. Méfiez-vous des offres et promos trop alléchantes.

Depuis novembre 2020, tout achat en ligne nécessite une « authentification forte » et c’est tant mieux. Le numéro de votre carte de crédit et le code inscrit au verso ne suffisent plus pour effectuer votre transaction. Un second paramètre de sécurisation est obligatoire (code secret supplémentaire, code par mail ou SMS, digipass, empreinte digitale...)

Communiquer intelligemment

Quels que soient les réseaux sociaux que vous utilisez, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas y partager n’importe quoi. Il est très tentant d’ajouter de nouveaux « amis » à sa liste et d’établir le contact avec des personnalités ou des organismes qui semblent intéressants. Mais pas question d’accepter des fichiers dont vous ne connaissez pas la provenance. De nombreux logiciels espions (spyware) et des codes malveillants, sous le couvert de fausses identités, essayent sans relâche de vous soutirer vos données personnelles. Ne partagez programmes, photos et autres fichiers qu’en toute confiance. Certains fraudeurs se font passer, justement, pour une de vos connaissances afin de soutirer argent ou infos essentielles. La vigilance est de mise.