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Malade sans (trop de) soucis

Une bonne santé, on se le souhaite tous les uns les autres. Mais que faire quand on tombe malade ? La sécurité sociale veille alors à un filet de sécurité financière. C’est déjà un souci en moins. La CSC vous aide à y voir plus clair.

Tomber malade, on ne le souhaite à personne. Mais dans notre pays, on peut être malade sans pour autant devoir se ruiner. C’est moins évident qu’il n’y paraît. Imaginez-vous atterrir à l’hôpital aux Etats-Unis sans une solide assurance privée... Grâce à nos assurances maladie obligatoires, nous contribuons tous à un système de sécurité sociale solide. Ainsi, nos rendez-vous médicaux, médicaments, hospitalisations et maisons de repos restent abordables.

Ticket modérateur et maximum à facturer

Abordable, mais pas gratuit. Le ticket modérateur, la part que nous devons payer nous-mêmes, n’a pas pour but principal de maintenir notre système social abordable; il fait en sorte que nous ne nous rendions pas chez le médecin ou à l’hôpital quand ce n’est pas nécessaire. Les personnes à faibles revenus ne paient pas de ticket modérateur, elles bénéficient d’une intervention majorée. De plus, pour chacun d’entre nous, il existe un maximum à facturer pour nos frais médicaux. Pour les personnes à faibles revenus, celui-ci s’élève à 450 euros par an, pour les enfants à 650 euros, et pour les autres, cela dépend de leurs revenus.

La facture de médecin

Votre médecin de famille, spécialiste, dentiste ou hôpital ne peut vous facturer ce qu’il veut. Les mutuelles et les associations de médecins ont établi des accords précis. Mais attention, les médecins non conventionnés n’ont pas souscrit à ces accords et déterminent eux-mêmes leurs tarifs.

Pour les médicaments aussi, vous ne payez qu’une partie du prix réel. Pourquoi untel médicament est-il très cher et l’autre non ? C’est parce que les médicaments ont été divisés en quatre catégories de remboursement : des médicaments spécialisés « d’importance vitale » qui sont entièrement remboursés aux médicaments qui présentent « un intérêt modéré dans la pratique médicale » qui ne sont remboursés qu’à hauteur de 40%. Un plus petit nombre d’entre eux ne sont pas remboursés du tout, comme par exemple les antidouleurs de base, certains calmants ou somnifères, ainsi que la plupart des vitamines.

Une hospitalisation ? Les honoraires et les frais pharmaceutiques sont déterminés selon les accords établis, et les frais de séjour à l’hôpital sont payés à hauteur de 75% par ce dernier et de 25% par l’État. Si du moins vous optez pour une chambre partagée. Si vous voulez une chambre individuelle, vous payez davantage.

Revenu de remplacement

Vous ne pouvez pas travailler pour cause de maladie ou d’accident ? Vous bénéficiez alors d’un revenu garanti. Si vous êtes incapable de travailler à plus de 66%, vous êtes reconnu incapable de travailler. Vous recevez alors une indemnité à hauteur de 60% du salaire non perçu. Après un an, celle-ci s’élève à 40, 50 ou 65% selon votre situation familiale.

Moins de soucis

C’est grâce à notre sécurité sociale que maladie ne rime pas forcément avec stress financier. Quand vous ne travaillez pas ou moins pour cause de chômage (temporaire) ou de retraite, vous y faites également appel. Et heureusement, car ce filet de protection sociale a un impact positif sur toute l’économie et la société. Ce système, nous y contribuons tous ensemble, le gouvernement, les employeurs, les indépendants et les employés. Et nous pouvons en être fiers.

En savoir plus sur le soutien que vous procure la sécurité sociale ? www.notresecuritesociale.be

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